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Les
vedettes du hockey font de bons vendeurs ! 1958. Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1958-1959, p. 540.
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Le hockey professionnel et le catalogue de vente par
correspondance
Texte de John
Willis
Le hockey est le sport national traditionnel du Canada.
Il
est essentiel à la manière dont les Canadiens et les
Canadiennes
se perçoivent sur le plan de l'excellence sportive. Sport
amateur
à l'origine, ce jeu est devenu une activité
commerciale où
les investissements, le mise en marché et la communication jouent
des
rôles prépondérants. Le catalogue de vente par
correspondance
fait partie intégrante de la popularisation du hockey, car il a
contribué
à l'émergence de ses vedettes professionnelles. Les
hockeyeurs
font leur première apparition dans les catalogues durant les
années
1930. Vingt ans plus tard, une très grande vedette du hockey
devient un
célèbre produit commercialisé par catalogue. Son
nom :
Maurice Richard.
Les premières années du
hockey
| Le hockey professionnel | Vendre le
hockey
| Le vedettariat et le catalogue | Sources
documentaires
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Articles
de sports offerts par Eaton en 1905. Catalogue d'Eaton,
automne-hiver
1905-1906, p. 243.
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Les premières années du hockey
Au Canada, le hockey est d'abord un sport
amateur.
Les étudiants universitaires et les membres des organisations
athlétiques
amateurs pratiquent ce sport en plein air - et non sur une patinoire
intérieure.
Même durant les premières années du hockey
professionnel,
les séries éliminatoires se déroulaient à
l'extérieur.
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Le
hockey commence à occuper une place de choix dans les pages des
catalogues.
1906. Catalogue d'Eaton, automne-hiver 1906-1907, p. 161.
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S'il survenait un dégel printanier,
on
saupoudrait de la sciure sur les zones de glace douteuses pour
empêcher
les joueurs de s'y enfoncer. Ils s'élançaient en
tous
sens sur la glace, mais finissaient par perdre de vue la rondelle,
transformée
en boule de sloche. Malgré son statut amateur, le hockey devint un
sport
d'équipe de plus en plus populaire et reconnu, avec sa
série
de règlements et d'équipement standard.
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Tout
ce qu'il faut pour jouer au hockey et profiter des plaisirs de l'hiver.
1912. Catalogue d'Eaton, automne-hiver 1912-1913, p. 162.
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De plus en plus populaire surtout auprès
des
jeunes athlètes, le hockey commence à figurer dans les
catalogues.
De petites et vagues représentations de joueurs de hockey en plein
air
illustrent les premiers catalogues d'Eaton. On y trouve des
bâtons
et des patins. Le catalogue de 1912-1913 y consacre toute une page, y
compris
les premières représentations visuelles de
l'équipement
de protection. Durant les années 1910, il est possible
d'équiper
au grand complet des groupes de hockeyeurs grâce aux chandails, bas,
filets
réglementaires et sifflets d'arbitre offerts dans le
catalogue d'Eaton.
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Le hockey professionnel
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D'abord,
les lames, ces vrais patins, puis suivront les bottines !
1917. Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1917-1918, p. 303.
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En novembre 1917, cinq promoteurs se rencontrent à
l'hôtel
Windsor, à Montréal, pour constituer la Ligue nationale de
hockey
(LNH), une nouvelle association de hockey professionnel. Ils
écartent
d'abord de leur liste la franchise de Toronto, les Blueshirts, et
son propriétaire,
E. J. Livingston. Ce geste accompli, l'un des fondateurs de la LNH,
Tommy
Gorman, de l'équipe d'Ottawa, aurait
déclaré :
« Maintenant, on pourra faire de l'argent. »
Et la
LNH s'y appliquera avec ardeur durant les années 1920.
Pour prolonger la saison de hockey et maximiser les recettes, les
équipes
de la LNH commencent à jouer sur des surfaces artificielles
extérieures
et dans des arénas. En 1923, l'Ottawa Auditorium est
construit pour
y accueillir les Sénateurs. Il compte 10 000 sièges.
L'année
suivante, un million de dollars permet l'érection du Forum de
Montréal.
À Toronto, le Maple Leaf Garden est terminé en novembre
1931, au
coût de cinq millions de dollars. Des ligues concurrentielles de
l'Ouest
du Canada sont éliminées. L'expansion dans les
marchés
des grandes villes des États-Unis débute : Boston, New
York,
Pittsburgh, Détroit et Chicago obtiennent des franchises et
adhèrent
à la Ligue dès 1927. Une série de patinoires
intérieures
(le Boston Garden, le Madison Square Gardens, à New York, et le
Chicago
Stadium) y sont construites pour attirer les milliers de partisans
prêts
à payer pour assister à une partie.
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Les
premiers gilets des équipes de la Ligue nationale de hockey.
1934.
Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1934-1935, p. 268.
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Aux États-Unis et au Canada, remplir ces patinoires
intérieures
est une occasion d'affaires en or. La Montreal Arena Company,
propriétaire
du Forum, possède les deux équipes de hockey de la ville
:
les Canadiens et les Maroons (1925-1938). Elle a le meilleur des deux
mondes :
la première équipe est immensément populaire
auprès
des francophones et la seconde s'avère la formation favorite
des
Anglo-Montréalais. Durant les années 1920, le succès
de
ces deux équipes et leur rivalité moussent la
popularité
du sport de hockey professionnel sur glace à Montréal.
Durant cinq
des six saisons, entre 1924 et 1930, l'une ou l'autre des
équipes
participe aux séries éliminatoires pour l'obtention de
la
Coupe Stanley.
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Le
magasin Dupuis privilégie le Canadien de Montréal.
1949. Catalogue
de Dupuis Frères, mi-hiver 1949, p. 29.
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Vers 1937, en pleine Dépression, la Montreal Arena Company se
trouve
couverte de dettes. L'entreprise rationalise ses opérations
et sacrifie,
en 1938, les Maroons. Toe Blake, l'étoile de
l'équipe,
est alors cédé aux Canadiens. Surnommés les
« Habs »,
ceux-ci s'affirment comme la seule grande attraction en ville.
Montréal
devient le marché d'une seule équipe et plusieurs de
ses
citoyens doivent donc faire fi de la barrière linguistique et
transférer
leur allégeance à l'unique équipe de hockey de
la
ville. Tout est en place pour une nouvelle ère de mise en
marché
de ce sport.
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Vendre le hockey
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Les
Maple Leafs de Toronto ont la cote d'Eaton ! 1935. Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1935-1936, p. 269.
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Les entrepreneurs et les propriétaires d'équipes de
la
LNH déploient plusieurs outils promotionnels pour mousser la bonne
étoile
de leur franchise. L'enjeu principal : s'assurer de la
fidélité
du public, qui assiste à toutes les parties et achète des
produits
de l'équipe et de ses commanditaires. Parmi les instruments
de persuasion,
on trouve en tout premier lieu le domaine de la communication. Les
journalistes
fonctionnent comme s'ils étaient des membres adjoints de
l'équipe.
On les alimente d'un régime continu de communiqués de
presse,
de documents d'information, de potins sur l'équipe dont
ils
nourrissent le public en retour. Le camp d'entraînement, une
invention
de la direction des Maple Leafs, durant les années 1930, est un
outil
de relations publiques efficace qui engendre des articles dans les
journaux et
concentre l'attention sur l'équipe de la ville durant
les
parties préliminaires à la saison.
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Au
rayon des sports, Dupuis n'oublie ni les dames ni les jeunes filles.
1930. Catalogue de Dupuis Frères, automne-hiver 1930-1931,
p. 216.
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Un puissant moyen de populariser le hockey
apparaît
à la fin des années 1920 et au début des
années 1930
: la radio. Foster Hewitt commence à décrire les
parties
des Leafs, en direct, à CFCA, la station de radio de Toronto.
Dès
le début des années 1930, les parties pourront être
captées
à Montréal. En 1933, l'émission de Hewitt
s'étend
d'un océan à l'autre, rejoignant un
marché anglophone
grâce à un réseau de 20 stations de radio. Au
début,
la General Motors commandite ces programmes. Puis, en 1936, la Imperial
Oil devient
le principal commanditaire de la diffusion du hockey à la radio.
Au Canada, tout comme aux États-Unis, les années 1930
marquent
la commercialisation de la radio. Les émissions et les produits
qu'elles
moussent au nom de leurs commanditaires se creusent un chemin
jusqu'au
fin fond de la vie familiale de l'Amérique du Nord, et pas
seulement
à la maison. En effet, dès la fin de la décennie, les
automobiles
sont équipées de postes récepteurs. Les
automobilistes peuvent
alors s'offrir l'ultime expérience
d'écouter
une partie de hockey et d'imaginer l'action sur la glace, tout
en
poursuivant leur route.
Le moyen le plus efficace de vendre le hockey
est la
création du vedettariat. La renommée des joueurs
étoiles
dépasse en effet celle de toute l'équipe et finit par
marquer
puissamment le hockey, comme le fera Howie Morenz, vedette et
« homme
fatal » des Canadiens dans les années 1920 et 1930. Sa
blessure
et sa mort, dramatique, en janvier 1937, constituent un extraordinaire
événement
à Montréal. Le public pleure le décès de
Morenz :
il était une célébrité adulée, une
vedette
de premier plan.
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Les
vedettes du hockey deviennent des agents de promotion. 1933.
Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1933-1934, p. 297.
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La diffusion en direct à la radio favorise évidemment le
vedettariat
des hockeyeurs mais, sans un investissement considérable, il est
impossible
de mettre la main sur les joueurs clés. En 1930, les Maple Leafs de
Toronto
font l'acquisition du populaire joueur des Sénateurs
d'Ottawa,
King Clancy, pour la somme sans précédent de 35 000 $.
Ainsi,
Clancy devient membre d'une équipe dont les
« vedettes »
atteindront une renommée considérable durant les
années
1930. Parmi ces vedettes se trouvent les trois membres de la
« Kid
Line » : Charlie Conacher, Busher Jackson et Joe Primeau.
Deux
autres joueurs deviendront aussi des vedettes fort connues durant cette
décennie :
Syl Apps et Red Horner. Le premier, Apps, est un athlète complet
qui,
entre 1936 et 1948, jouera pendant dix saisons avec les Leafs. Le second,
Horner,
un défenseur au style très robuste, est le type classique de
l'armoire
à glace : il sera le joueur le plus pénalisé de
la
Ligue durant huit des douze saisons (1928-1940) qu'il passera au
sein de
l'équipe.
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Simpson
utilise le statut de super vedette du hockeyeur Syl Apps. 1940.
Catalogue
de Simpson, automne-hiver 1940-1941, p. 330.
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Ces joueurs constituent le fondement historique du vedettariat de la
LNH.
Ils étaient les premières étoiles : voilà
pourquoi
on se souvient affectueusement de cette cuvée des années
1930 et
1940. Ce n'est pas un hasard si la coutume de numéroter les
chandails
de hockey date de cette époque : il fallait que les individus
soient
facilement reconnaissables. On venait de créer le culte des
vedettes.
Évidemment, le hockey n'est pas le seul sport à
miser
sur le statut de ses vedettes. On pense immédiatement à la
boxe
et au base-ball, ainsi qu'au rodéo dans l'Ouest. En
outre,
les analogies avec l'industrie cinématographique durant les
années
1930 sont frappantes.
Les vedettes sont nées avec le cinéma. Toutefois, si
l'on
en croit Jib Fowles, un spécialiste des médias, le
vedettariat
est une innovation des années 1930. Avec le début de la
sonorisation
des films et l'augmentation des investissements financiers dans la
production
cinématographique, les grands studios de cinéma
réunissent
une brochette de vedettes pour mousser leurs intérêts
commerciaux.
Les films de série B leur permettent de découvrir les
vedettes
prometteuses dont ils inscrivent ensuite le nom sur leurs listes
d'acteurs
permanents.
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La
grande influence d'Hollywood sur la mode féminine. 1935.
Catalogue
de Sears, 1935, p. 12.
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Le système ressemble à celui des
courses
de chevaux, où les écuries cherchent à établir
une
lignée de bêtes gagnantes. Pour assurer la réussite du
vedettariat,
il faut une dose massive de publicité. Le vedettariat
cinématographique
se prête parfaitement bien à la publicité et à
sa
culture. Les deux se nourrissent. Dans les années 1930, on invente
une
forme publicitaire particulière : les produits utilisés
sous
licence. Walt Disney y est passé maître. Son personnage le
plus
connu, la souris Mickey, se retrouve reproduit sur à peu
près tout,
depuis les boîtes de céréales jusqu'aux brosses
à
dents, en passant par les abat-jour et les poupées. Selon
l'historien
Gary Cross, Disney a réussi un tour de force : il avait vendu
des
droits d'exploitation de Blanche Neige et de ses sept
associés
avant même la projection du film éponyme.
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Le vedettariat et le catalogue
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De
l'équipement de hockey pareil à celui des pros. 1941.
Catalogue
d'Eaton, automne-hiver 1941-1942, p. 364.
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Durant les années 1930, le contrôle exercé par les
entreprises,
la radio, la gestion de la presse et l'acquisition et le placement
de vedettes
dans des marchés spécifiques se conjuguent pour mousser le
hockey
professionnel canadien. Les catalogues de vente par correspondance font
partie
intégrante de cette stratégie commerciale. Dès les
années
1920, Dupuis Frères offre les chandails des Canadiens et des
Maroons dans
ses catalogues. Durant la décennie suivante, ceux des
équipes de
la LNH et d'autres commencent à apparaître plus
régulièrement
dans les catalogues. Ainsi, il devient possible, à partir du
catalogue
d'Eaton de 1934-1935, de commander un chandail d'équipe
orné
du numéro d'un joueur.
Dans son catalogue de 1936-1937, Simpson s'adresse sur un ton
enthousiaste
aux jeunes garçons : « Des chandails de hockey aux
couleurs
des équipes de hockey populaires. Chaque jeune homme sera heureux
de posséder
l'un de ces chandails... porté par l'une ou
l'autre
des fameuses équipes. » De même, Eaton cible les
jeunes
partisans de hockey en 1941-1942 : « Tout jeune Canadien a
son
idole dans la LNH et veut posséder le chandail qui
représente son
équipe ou son joueur favori. »
Mettre sur le marché des chandails
d'équipes
dans les catalogues s'avère donc une façon de vendre
le jeu.
Demander à des vedettes de la LNH de faire l'éloge de
produits,
habituellement de l'équipement de hockey, en est une autre.
Le catalogue d'articles de sports d'Omer de Serres
présente
pareils témoignages, entre autres, ceux de Joe Malone et du gardien
de
but George Hainsworth. Dans le catalogue d'Eaton automne-hiver
1933-1934,
les consommateurs peuvent choisir un bâton autographié par
King
Clancy, Ken Deraty ou le gardien de but Lorne Chabot. On y trouve aussi
une paire
de gants signée par le joueur de centre de la légendaire
« Kid
Line » des Maple Leafs, Joe Primeau. Celui-ci deviendra
d'ailleurs
un personnage familier des pages consacrées au hockey dans le
catalogue
de Simpson et signera des bâtons et d'autres pièces
d'équipement,
comme le fera également Syl Apps. Entre-temps, Eaton choisit le
farouche
Red Horner pour orner les pages sur le hockey de son catalogue des
années
1937 et 1938; le défenseur signe alors les patins de hockey pour
hommes,
disponibles à 4,50 $ la paire.
Cette politique mercantile d'utiliser,
dans les
catalogues, des vedettes de hockey pour vendre de
l'équipement et
des vêtements de sport se poursuivra jusque dans les années
1950.
De nouvelles vedettes et de nouveaux noms, des hockeyeurs francophones,
font
leur apparition dans les catalogues de Montréal et de
Toronto : Jean
Béliveau, Bernard Geoffrion et, la star des stars, Maurice
« Rocket »
Richard. Plusieurs de ces joueurs figurent aussi dans le catalogue de
Dupuis
Frères. Ainsi, dans l'édition
mi-hiver 1951-1952, trouve-t-on une sélection de combinaisons, de
pulls
molletonnés et de coupe-vent, tous illustrés de la signature
et
de l'image du Rocket.
Le catalogue n'est que la pointe de l'iceberg. Richard,
comme
d'autres étoiles du hockey, endosse toutes sortes de
produits. Parce
qu'il est une vedette de la publicité, on retrouve son image
partout.
Et, bien sûr, on les voit, lui et d'autres, en direct, au
petit écran,
tous les samedis soirs, à compter du début des années
1950.
« Rocket » Richard, qui endosse le
légendaire
chandail de hockey portant le numéro 9, jouera pour les Canadiens
de Montréal
de 1942 à 1960. Appuyé par un battage médiatique,
dont les
catalogues, Richard devient populaire dans tout le Canada, mais surtout au
Québec
où, tel un véritable dieu du sport, on lui voue une totale
admiration.
Sa popularité rejoint les lieux les plus éloignés
comme
le petit village de Sainte-Justine, à l'est de Québec.
Dans
les années 1970, un ancien résidant de cette localité
tentera
de rendre l'importance de Richard durant son enfance, en se
rappelant surtout
de cet hiver 1946.
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Un
puissant facteur de vente : Maurice Richard, la super étoile
des
Canadiens français. 1951. Catalogue de Dupuis Frères,
mi-hiver
1951-1952.
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« Tous, nous portions le même
costume
que lui. … Tous, nous peignions nos cheveux à la
manière
de Maurice Richard. ... Nous lacions nos patins à la manière
de
Maurice Richard. Nous mettions du ruban gommé sur nos bâtons
à
la manière de Maurice Richard. Nous découpions dans les
journaux
toutes ses photographies.
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Même à
Toronto,
on utilise l'image de marque du Rocket. 1953. Catalogue d'Eaton,
automne-hiver 1953-1954, p. 559.
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Sur la glace… nous étions cinq
Maurice
Richard contre cinq autres Maurice Richard. ... Nous étions dix
joueurs
qui portions, tous avec le même brûlant enthousiasme,
l'uniforme
des Canadiens de Montréal. Tous, nous arborions au dos le
très
célèbre numéro 9. »
Voilà comment s'amorce l'histoire du
célèbre
conte de Roch Carrier, Le chandail de hockey : comment son auteur
aurait-il
pu oublier une scène aussi cocasse ?
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Sources documentaires
CROSS, Gary. An All-Consuming Century: Why Commercialism Won in
Modern
America. New York, Columbia University Press, 2000.
FOWLES, Jib. « Mass Media and the
Star
System », dans D. CROWLEY et P. HEYER, Communication in
History,
Technology, Culture, Society. White Plains, New York, Longman, 1995,
p.
207-214.
KIDD, Bruce. The Struggle for Canadian Sport. Toronto,
University
of Toronto Press, 1996.
MCFARLANE, Brian. The Lively World of Hockey: A History of the
National
Hockey League. Toronto, Signet Books, 1968.
SAINT-PIERRE, Jacques. « Le hockey et le sport professionnel
dans
les catalogues à l'époque de leur âge
d'or, 1880-1960 ».
[Manuscrit inédit], Hull, Musée canadien de la poste, 2001.
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