Historique des catalogues de vente par correspondance
1880-1914
Début des catalogues des grands magasins du Canada
La population canadienne augmente considérablement à la
fin
du XIXe siècle et au début du suivant. Les
catalogues
de vente par correspondance, principalement associés aux grands
magasins
de Montréal et de Toronto, atteignent le marché des
régions
rurales du pays.
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1882
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Carsley's, un
grand
magasin du côté nord de la rue Notre-Dame, à
Montréal,
tout juste à l'ouest de la rue Saint-Jean, publie le premier
catalogue
de vente par correspondance au Canada. En 1894,
son « immense service de vente par correspondance [constitue]
l'une
des merveilles de l'établissement ».
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1884
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Le premier catalogue d'Eaton's,
appelé le
« livre des souhaits », est distribué aux
visiteurs
d'une exposition à Toronto. Timothy Eaton exprime sa vision
pour
le catalogue en 1887 : « Ce catalogue doit se trouver
partout
où pousse la feuille d'érable, dans tout le vaste
Dominion.
Nous sommes équipés pour traiter, de façon
adéquate,
toute commande postale, peu importe la distance qu'auront à
franchir
la lettre et la marchandise. »
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1890
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En 1890, le grand magasin John
Murphy's, de Montréal, participe au marché de la
vente
par correspondance et occupe un immeuble de cinq étages à
l'angle
des rues
Notre-Dame et Saint-Pierre.
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1891
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Henry Morgan & Company, qui exploite un
grand
magasin depuis 1845, inaugure un service de vente par correspondance vers
1891,
année durant laquelle le magasin emménage dans le nouveau
secteur
commercial de Montréal, le long de la rue Sainte-Catherine.
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1892
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Le grand magasin Scroggie, de
Montréal,
se développe et publie un catalogue de vente par correspondance.
Bientôt,
l'entreprise se proclame « la maison de vente par
correspondance
de l'Est du Canada ».
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1893
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Simpson, un grand magasin de Toronto
présent
dans le marché de la vente par correspondance depuis 1885, publie
un catalogue
complet et offre des échantillons gratuits.
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1896
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Le bureau de la Compagnie de la Baie
d'Hudson,
à Winnipeg, publie un catalogue à la veille du
226e
anniversaire de l'entreprise britannique.
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1897
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À Vancouver, le grand magasin de Charles Woodward
lance son premier catalogue.
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1898
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Zéphirin Paquet, propriétaire
d'un
grand magasin de la Basse-Ville, à Québec, exploite un
service
de vente par correspondance de 1897, environ, à 1913.
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1899
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Robert Simpson meurt et trois investisseurs - H. H. Fudger,
J. W. Flavelle et A. E. Ames - acquièrent l'entreprise
Simpson.
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1900
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Le catalogue d'Eaton présente la première poupée
Beauté de l'entreprise; celle-ci est fabriquée en
Allemagne
par Armand Marseille.
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1904
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Après la publication de catalogues spécialisés
pour le
marché de l'Ouest, le catalogue
Klondike
(1898) et celui des pionniers (1903), Eaton ouvre un magasin à
Winnipeg
et lance une édition destinée à sa clientèle
de l'Ouest.
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1908
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Vingt ans avant Eaton et Simpson, ses concurrents de Toronto, Scroggie
publie
des catalogues en français et offre de les envoyer aux clients qui
ont
reçu la version anglaise par erreur.
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1909
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L'entreprise Carsley est vendue à A. E. Rae &
Company. Le
magasin prend le nom de Rea jusqu'en 1911, année durant
laquelle
W. H. Goodwin en devient le directeur général;
l'entreprise
s'appelle alors Goodwin's Montreal Limited et, plus
simplement, Goodwin's
Limited.
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1910s
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Comme c'est le cas pour les vendeuses des grands magasins, la main-d'œuvre
de la vente par correspondance des services de détail les plus
importants
se compose essentiellement de femmes.
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1910s
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Les grands magasins utilisent de plus en plus les marques de commerce
pour
encourager la fidélité de la clientèle. Les marques
d'Eaton
incluent EATON, Eatonia, Acme, Cravinette, Edgerite, Imperial, Foundation,
Multiplex,
Braemore, Lady Fair, Birkdale et Renown.
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1910s
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Dans l'ensemble du pays, de petits magasins
à
rayons, comme J. Flanagan, à Moncton, Christie
Grant, à Winnipeg (1914), Cairns, à Saskatoon (1916),
Ramsey,
à Edmonton (1916), et
Pryce-Jones, à Calgary (1911), publient leurs propres
catalogues.
Outre l'offre de biens, ces publications incitent les clients
à
visiter les magasins.
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1913
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La Compagnie de la Baie d'Hudson cesse la
publication
de son catalogue de vente par correspondance même si les clients
continuent
de faire des commandes postales à l'aide de
l'« acheteur
personnel » et d'autres catalogues destinés
à
certaines régions éloignées. La direction de
l'entreprise
se trouvant toujours à Londres, en Angleterre, elle sous-estime le
marché
florissant de l'Ouest canadien et le potentiel des réseaux
établis
à l'époque du commerce de la fourrure.
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1914-1929
La Première Guerre mondiale et ses conséquences sur le front
intérieur
- Développement, croissance et innovation
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