L'alimentation* Pour un aperçu des tendances historiques de production et de consommation des aliments, voir Fernand Braudel, Civilisation matérielle et capitalisme (XVe-XVIIIe siècle), Paris, Colin, 1967; et Jared Diamond, Guns, Germs, and Steel: The Fates of Human Societies (New York, W. W. Norton & Co., 1999). ** Le Guide alimentaire canadien d'aujourd'hui préconise un équilibre quotidien entre les produits céréaliers (5 à 12 portions), les légumes et les fruits (5 à 10), les produits laitiers (2 à 4), et les viandes et les substituts (2 à 3). Source : Santé Canada, 2004. *** Le pemmican est un aliment dense et portatif à haute valeur énergétique composé de viande de bison séchée et écrasée, puis mélangée avec du gras chaud de bison et des baies (souvent des saskatoons) écrasées pour rehausser le goût. La méthode de préparation du pemmican est illustrée dans l'exposition sur les Métis au Musée canadien des civilisations (salle du Canada). On peut voir le pemmican comme le granola ou le mélange montagnard des régions éloignées d'autrefois. **** Dans les années 1920, les travailleurs qui soulevaient et triaient le bois d'œuvre en Colombie-Britannique brûlaient plus de 4000 calories pendant un quart de travail de huit heures. Aujourd'hui, un homme qui travaille dans un bureau ou livre des articles légers, par exemple, peut s'attendre à brûler en moyenne 2400 calories toutes les 24 heures, et les femmes qui font le même genre de travail, 1800 (recherche pour la salle du Canada, 2002). L'art et l'artisanat* Le premier organisme voué aux arts au Canada fut le Halifax Chess, Pencil, and Brush Club (1787-1817). Une foule d'officiers de l'armée britannique qui avaient reçu aussi une formation en art et en arpentage pour faire connaître les terres où ils étaient envoyés ont dessiné et peint des centaines de scènes canadiennes. L'Académie royale des arts du Canada et le Musée des beaux-arts du Canada ont tous les deux été créés en 1880, mais chacun mettait l'accent sur les beaux-arts, laissant les arts décoratifs et appliqués essentiellement en plan. ** Il ne faut pas oublier les œuvres en verre, en cuir, en fer, en laiton ou en cuivre qui découlent de métiers pratiqués dans les pays d'origine par les immigrants d'Europe de l'Est et du Sud. Ces œuvres sont maintenant recherchées par des fabricants canadiens qui essaient de reproduire ces articles décoratifs et pratiques afin de les offrir au grand public. Des vases, des sacs à main, des broches, des chaussures, des plateaux - la liste est sans fin. L'enfance* Joy Parr, « La migration d'enfants britanniques », L'histoire du Canada en images, CD-ROM, Ottawa, Musée canadien des civilisations / Office national du film, 1996. ** Maria Susan Rye (1869) et la chrétienne évangéliste Annie MacPherson (1870) étaient aussi bien connues dans ce domaine. Les organismes qui sont venus après incluent Barnardo, Quarrier et Shaw. Il y en avait d'autres. *** Notre système d'éducation à deux niveaux, composé d'écoles et de collèges, est ancien. La plus grande différence entre la situation actuelle et celle d'il y a 100 ans est l'étendue de la formation et les degrés de spécialisation - fonctions d'une économie industrielle et de réformes sociales à grande échelle, dont chacune est à la fois une cause et un effet de l'éducation de masse. La langue* Certaines langues, comme l'algonquin, l'athapascan et l'inuktitut, sont très répandues. D'autres, comme le haïda, le tlingit, le tsimshian ou le wakashan, sont limitées à des zones étroites de la côte ouest. ** Le Parlement a adopté la Loi sur les langues officielles en 1969. Elle a donné un statut égal au français et à l'anglais dans tous les ministères et organismes fédéraux, et a créé des districts bilingues dans toute région du pays où la population minoritaire représentait au moins 10 % de la population. Dans ces endroits, tous les services fédéraux sont offerts dans les deux langues officielles. *** On s'attend à ce que les membres de nombreux groupes linguistiques apprennent le français ou l'anglais lorsqu'ils décident de vivre au Canada. En 2001, par exemple, on comptait au moins 20 nations européennes où au moins 1000 résidents du Canada étaient nés. Cinq pays - le Royaume-Uni, l'Italie, la Pologne, l'Allemagne et le Portugal - étaient les patries d'au moins 200 000 personnes qui avaient immigré au Canada. Il y avait une tendance similaire pour les Asiatiques. En ordre décroissant, mais tout de même des contributeurs de 200 000 immigrants ou plus, il y avait la Chine, l'Inde, Hong Kong, les Philippines et le Vietnam. Voir aussi le tableau 4. Source : Citoyenneté et Immigration Canada, 2004. La littérature* Traduction d'une citation tirée de l'introduction de W. H. Blake pour l'édition de 1938. ** Creighton et Grant étaient considérés de solides nationalistes canadiens, et ils étaient souvent dépeints comme étant anti-Américains. Ce qu'ils craignaient, c'était un continentalisme toujours croissant dominé complètement par les États-Unis. La médecine traditionnelle* La famine qu'a connue l'Irelande dans les années 1840 suite à la perte des récoltes de pommes de terre a forcé plus de 90 000 personnes à migrer au Canada. Dans un voilier, pendant un voyage de 68 jours entre Liverpool et Québec, 158 des 476 passagers qui voyageaient dans l'entrepont (33 %) ont succombé au choléra. ** Dans les années 1880, le nombre de vendeurs ambulants qui prétendaient être médecins a augmenté. Ces derniers leurraient les gens pour qu'ils achètent des bouteilles de remèdes liquides (surtout des concoctions à base d'alcool) « garanties » censées guérir d'innombrables maux. En effet, le médicament breveté le plus populaire au Canada en 1899 était les Dr. Williams' Pink Pills for Pale People (Pilules roses pour personnes blêmes du Dr Williams). Cependant, peu de remèdes traditionnels, de charlatans ou de sorciers pouvaient faire concurrence à la guérison par la foi. Le lieu le plus connu, et certainement le plus fréquenté, pour les cures miraculeuses est sans doute Sainte-Anne-de-Beaupré, juste à l'est de Québec. *** Strangers within Our Gates (1909), un livre écrit par le révérend J. S. Woodsworth et portant sur les quartiers du nord de Winnipeg, a fait connaître les effets dévastateurs de la pauvreté urbaine et de l'isolement parmi des dizaines de milliers de Polonais nouvellement arrivés et des membres d'autres groupes ethniques. **** En 1957, le Parlement a adopté la Loi sur l'assurance-hospitalisation et les services diagnostiques. Dix ans plus tard, il a ajouté la loi nationale sur les soins médicaux (assurance-maladie), qui couvrait les services médicaux et diagnostiques. Dans les deux cas, il s'agissait essentiellement d'ententes entre les gouvernements fédéraux et provinciaux qui précisaient les normes à respecter dans le secteur de la santé à travers le pays, ainsi que les méthodes et les moyens de paiement. ***** Les soeurs accomplissaient habituellement les tâches d'apothicaires et de nettoyage (excellemment illustré dans la salle du Canada du Musée canadien des civilisations). Une grande partie de leur pharmacopée provenait de sources autochtones et de plantes indigènes. Entre 1710 et 1750, les autorités ont essayé de mettre fin aux activités des personnes qui n'avait aucune formation médicale en exigeant que les médecins passent des examens pour obtenir l'autorisation d'exercer la médecine. Heureusement pour les Canadiens, les saignées, les incisions et les lavements (le traitement le plus courant à l'époque) sont beaucoup moins répandus aujourd'hui. Les toniques, et l'utilisation de bistouris, de sondes, de scies, de ciseaux et de couteaux sans anesthésie ne leur manqueront pas non plus. La musique* L'ère du big band américain (des années 1930 aux années 1950), les premières années du rock'n'roll américain (des années 1950 aux années 1970) et les beaux jours de la musique country (des années 1970 aux années 1990) ont grandement influencé les auditeurs et les artistes canadiens. Parmi les artistes influencés à ces époques respectives mentionnons Guy Lombardo et ses Royal Canadians; Burton Cummings et Randy Bachman, les leaders du groupe The Guess Who; et les chanteuses Anne Murray et Shania Twain, qui sont maintenant des vedettes internationales. ** Le père Bereave a traduit Jésus est né en huron. Aujourd'hui, ce chant est connu sous le nom de Noël huron et est chanté par d'innombrables étudiants et chorales chaque Noël au Canada. *** En 1956, par exemple, Gould, alors âgé de 23 ans, a enregistré les Variations Goldberg de Bach. La qualité et l'émotion de son interprétation n'ont jamais été égalées. La promotion du Canada* Cette expérience contraste avec celle des Américains, qui ont compté presque exclusivement sur les entrepreneurs et les corporations pour entreprendre les vastes projets industriels, d'ingénierie ou de colonisation. ** Le gouvernement Macdonald a accordé au Canadien Pacifique une concession de 25 millions d'acres pour l'encourager à construire le chemin de fer transcontinental dans les années 1880. Les politiciens et la Compagnie réservaient une grande partie de ces terres aux futurs colons. *** Le parc national de Banff, dans les montagnes Rocheuses, a été créé à la fin du XIXe siècle parce que William Van Horne, directeur général du Canadien Pacifique, a insisté là-dessus. |
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