Les conditions météorologiques
sont observées quotidiennement dans tous les camps semi-permanents
de l'ECA et lors de nombreux déplacements en attelage de
chiens ou en goélette. La plupart de ces renseignements
n'ont jamais été analysés, mais demeurent
une source d'information importante pour les études actuelles
qui traitent des changements climatiques dans l'Arctique. Les
observations continuent à se faire tout au long de l'hiver
malgré les dangers encourus à cause des blizzards
et des ours polaires qui rôdent dans les parages.
Les marées font l'objet d'observations
à sept endroits différents le long de la côte
Arctique en 1914 et 1915 ainsi que dans les îles septentrionales
en 1916. Les renseignements recueillis sont les premiers à
provenir de cette région de l'Arctique et sont acquis très
difficilement. Chaque marégraphe doit être protégé,
habituellement dans une maison de neige pendant l'hiver, et chauffé
avec une lampe au kérosène. Les résultats
permettent de constater que, dans la mer de Beaufort, la marée
part du nord en direction du sud et de l'est le long des rives.
Ceux-ci confirment l'opinion selon laquelle la principale marée
de l'océan Arctique pénètre dans l'Atlantique
Nord par la grande ouverture située entre le Groenland
et la Norvège. (Dawson 1920, volume X du rapport de l'ECA).
|
|