Le
Canada disposait de grands espaces pour
l’entraînement aérien,
le temps y était favorable au
vol, et le pays se trouvait hors de portée
des forces ennemies. Le PEACB, créé
par une entente signée en décembre
1939 par le Canada, la Grande-Bretagne,
l’Australie et la Nouvelle-Zélande,
prévoyait que le Canada entraînerait
les aviateurs de ces pays. C’était
une entreprise énorme. Ottawa
administrait le programme et payait la
plupart des coûts, mais la majorité
des diplômés, venus plus
tard de nombreux pays alliés,
servirent dans la Royal Air Force britannique.
À
son apogée, le Plan disposait
de 231 lieux d’entraînement
et avait besoin de plus de 10 000 avions
et de 100 000 militaires pour le faire
fonctionner. Il formait des pilotes,
des navigateurs, des viseurs de lance-bombes,
des radiotélégraphistes,
des mitrailleurs de bord et des mécaniciens
de bord. Plus de la moitié de
ses 131 553 diplômés étaient
canadiens.
Voir aussi :
Les
journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale : Le Programme
d'entraînement aérien du Commonwealth britannique
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