Ce peigne servait à peigner la laine avant qu'on ne puisse
en faire du fil. Le peigne remonte aux environs de 1870. Les motifs
simples d'une main gravée dans le bois, comme c'est le cas
ici, étaient très fréquents chez la plupart des groupes ethniques
de Bukovyna. (Bucovinienne)
Ce rouet de cerisier et de chêne rouge fut fabriqué au mois de
juillet 1972 à temps pour le premier Festival mondial estonien qui
eut lieu à Toronto. Le fabricant était pêcheur en Estonie, mais
après la Seconde guerre mondiale, il a immigré au Canada où il
s'est mis à fabriquer des rouets à la main. (Estonienne)
Un agriculteur luthérien qui a immigré à High Falls, Québec, a
fabriqué ce bol et de nombreux autres articles au moyen
d'outils manuels et de bois recueilli sur place. Ce bol, qui
remonte à la fin du 19e siècle, est toujours resté dans
la famille. On l'utilisait pour nettoyer la viande.
(Allemande)
Une arme pour la chasse, même celle au lion. On imprime un
mouvement giratoire rapide à bout de bras en ayant l'oeillet
fixe au doigt et tenant l'autre extrémité fermement, lorsque le
maximum de vitesse est atteint, on lâche le bout droit et la pierre
sort du sac de la fronde pour se diriger au but. On dit que les
Hausa manient cette arme avec beaucoup d'adresse. (Nigériane)
Ce seau ordinaire provient de l'église St-Onuphrius
(qu'on peut encore voir à titre d'exemple d'église
ukrainienne dans la salle du Canada au Musée canadien des
civilisations). Conservé sous l'escalier, on utilisait ce seau
pour transporter l'eau du ruisseau de la ferme située à
proximité afin de laver le plancher de l'église. (Ukrainienne)
Probablement d'origine Zulu, ces clubs (nom vernaculaire en
langue Zulu: iwisa, pl. amawisa) étaient utilisés par les hommes
comme signes de statut, comme armes de chasse, pour le combat, ou
encore dans des danses cérémonielles. (zoulou)