À propos des divisions de la carteJusqu'en 1910, les artefacts de la Commission géologique du Canada (CGC) étaient identifiés, dans les registres du musée, par le nom de la personne qui les avait recueillis et par le numéro d'ordre qui leur était attribué. En 1910, Edward Sapir, entomologiste en chef de la CGC, a établi une nouvelle classification fondée sur le concept anthropologique de zone culturelle (région géographique ou culturelle dont les peuples possèdent des traits culturels communs importants, comme le fait qu'ils parlent des langues apparentées ou qu'ils ont des cultures ou des structures sociales semblables). En fonction de ce concept, le Canada a été divisé en cinq grandes zones culturelles, qui ont chacune été désignées par un chiffre romain : Boisés de l'Est (III), Arctique (IV), Plaines (V), Plateau et vallée du Mackenzie (VI) et Côte Ouest (VII). Les groupes faisant partie de chacune de ces zones ont été désignés par une lettre majuscule. Ainsi, dans la zone de la Côte Ouest (VII), les Haïdas ont été désignés par la lettre B, les Tsimshians, par la lettre C, etc. Les artefacts se rapportant à chacun des groupes étaient numérotés selon l'ordre de leur acquisition. La classification de Sapir permettait de déterminer la zone culturelle et le groupe auxquels se rattachait chaque spécimen numéroté, ainsi que d'évaluer plus facilement les points forts et les lacunes des collections. Le système n'a connu qu'une révision importante : en 1970, la zone VI (Plateau et vallée du Mackenzie) a été scindée en deux, soit la zone VI (Région subarctique de l'Ouest) et la zone II (Plateau). Le MCC reconnaît que cette classification n'est que l'une des façons possibles d'organiser les collections ethnologiques.
|
Bibliographie · Liens · Générique · Index