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Peuples et connaissance du Nord - 
Expédition canadienne dans l'Arctique (1913-1918)
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Les Communications


L'avion

L'Expédition canadienne dans l'Arctique (ECA) n'utilise aucun avion, et il semble que Stefansson n'envisage jamais la possibilité de s'en servir. Un pilote possédant un aéronef essaie de joindre Stefansson pour offrir ses services :
« Le capitaine Martin, l'aviateur qui a récemment descendu le Yukon, est arrivé à 8 h dans une chaloupe provenant du S.S. St. Helen's mouillant à l'extérieur. Il a apporté son avion sur le St. Helen's et avait très hâte de voir Stefansson, affirmant qu'une expédition moderne n'était pas complète sans avion–la plus grande publicité réalisée dans les journaux l'a été grâce à la première traversée en avion dans le détroit de Béring, de l'Amérique à l'Asie. Il a téléphoné au cap York pour tenter d'avoir un bateau pour intercepter le Karluk, mais, apparemment, il n'a pas réussi. » (Journal de R.M. Anderson, 27 juillet 1913, Teller [Alaska])

Durant de nombreux déplacements d'une longue durée dans de vastes étendues, apparemment infinies, de neige et de glace, Wilkins, qui entrera plus tard dans l'histoire de l'aviation grâce à ses exploits, discute avec Stefansson des grands avantages que l'avion pourrait offrir en ce qui a trait à l'exploration de l'Arctique.

Les communications sans fil

Stefansson refuse plusieurs offres de sans-filistes qualifiés qui veulent se joindre à l'ECA. On juge l'équipement de télégraphie sans fil beaucoup trop encombrant ou trop lourd pour être efficace pour les communications, même à bord de navires. En fait, il faut attendre plusieurs années avant que les communications sans fil deviennent utiles et pratiques pour l'exploration de l'Arctique.

La poste

Les diverses équipes de l'ECA ainsi que les dirigeants et leurs superviseurs à Ottawa communiquent entre eux par lettres. Il n'existe pas de service postal officiel dans les régions où les membres de l'Expédition travaillent et se déplacent, sauf au poste de la Gendarmerie Royale du Nord-Ouest sur l'île Herschel et au poste du Grand lac de l'Ours. Le courrier est transporté par bateau l'été et par attelage de chiens l'hiver. Il est souvent livré avec plus d'un an de retard. Dans d'autres cas, les lettres entre les équipes sont livrées par porteur sans délai.

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Lettre de l'ECA en inuktitut. Source : Musée canadien de la nature


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Note de service de la Commission géologique du Canada d'O'Neill à Anderson concernant les gisements de cuivre. Source : Musée canadien de la nature


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