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Un aperçu historique de l'immigration au CanadaLes immigrants de l'époque colonialeLes historiens reconnaissent deux périodes coloniales distinctes dans l'histoire du Canada :
En Nouvelle-France, il y avait deux groupes principaux de population, l'un dans les Maritimes, connues alors sous le nom d'Acadie, et l'autre au Québec, dont les membres vivaient presque exclusivement le long de trois fleuves, le Saint-Laurent, le Richelieu et le Saguenay. Les deux peuples d'origine française vivaient surtout de l'agriculture, de l'élevage du bétail et de la pêche. Les Britanniques se sont emparés de la Nouvelle-France dans les années 1760, mettant fin à l'immigration en provenance de la France. Par conséquent, le taux de naissance devait assurer l'augmentation de la population canadienne-française. Immédiatement après la Conquête, l'afflux de marchands et d'agriculteurs au Québec en provenance de la Nouvelle-Angleterre était juste suffisant pour combler l'écart laissé par ceux qui étaient retournés en France. L'économie ne pouvait pas vraiment absorber beaucoup plus de colons. Même le commerce des fourrures dans l'Ouest, qui était basé à Montréal et avait été pris en charge principalement par des entrepreneurs écossais, arrivait seulement à se maintenir. Par conséquent, la population du Canada est demeurée stable pendant une génération. L'activité principale se passait au sud, où les colons américains, qui n'avaient plus besoin de la protection britannique contre la France et étaient avides de se lancer vers l'ouest dans les terres de l'Ohio et d'autres vallées fluviales, ont rapidement commencé à s'opposer au système mercantile hautement restrictif imposé par la Grande-Bretagne à toutes ses colonies. Ces griefs et d'autres ont abouti à une guerre d'indépendance. Quand le traité de paix a été signé en 1783, une vague d'immigrants s'est dirigée vers le Canada, dans les colonies britanniques qui existaient encore. Connus sous le nom de Loyalistes de l'Empire-Uni, ces immigrants se sont établis en Ontario, au Québec, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Ils était au nombre de 42 000, et ils ont eu un effet impressionnant sur l'équilibre linguistique, religieux et commercial au Canada. * Les noms des provinces actuelles sont utilisés tout au long du présent document |
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