Clifford Sifton, premier ministre de l'Intérieur de Laurier, savait très bien que la Grande-Bretagne ne pourrait fournir la masse du genre d'immigrants aptes à développer les prairies canadiennes. Dès 1900, l'industrialisation et l'urbanisation de la Grande-Bretagne sont fermement amorcées. Les travailleurs agricoles courageux, susceptibles de réussir dans l'Ouest canadien, se trouvaient plutôt en Écosse, dans le nord de l'Angleterre et, dans une moindre mesure, dans les comtés de l'ouest. Néanmoins, la publicité dans la « mère-patrie » surpeuplée était une nécessité politique. Le gouvernement britannique voulait soulager le problème de surpopulation des îles. Sifton réorganisa le réseau d'agents canadiens en Angleterre, au Pays de Galles, en Écosse et en Irlande. L'administration centrale, située à Londres, rendait compte directement au ministre. Dans l'immédiat, l'important était de faire connaître le Canada aux sujets britanniques et, à cet égard, une occasion inégalée se présenta en 1902, avec l'accession du roi Édouard VII au trône britannique. |
Les premières années, 1870-1897 |
La publicité en Grande-Bretagne, 1900-1916 |
La publicité en Europe, de 1900 aux années 1920 |
La présentation des nouveaux arrivés au Canada, 1910-1911 |
La publicité aux États-Unis, de 1900 aux années 1920 |
La publicité en Grande-Bretagne dans les années 1920 |