Il n'est tout simplement pas possible d'être éleveur à temps plein dans le centre de l'Alberta avec un troupeau de moins de 60 à 100 têtes. Compte tenu du prix du fourrage, des grains, des services des vétérinaires, du pâturage, et du temps qu'il faut pour nourrir le bétail, il n'est pas possible d'arriver avec dix à quinze têtes de bétail. Les gens qui ont de petits troupeaux peuvent tuer quelques bœufs pour leur propre consommation, mais ils les gardent surtout parce que pour nous, les Cris, c'est agréable de les avoir autour de nous. C'est bon pour l'âme, vous savez. C'est sain d'en avoir autour de soi. Garry Louis, Néhiya, réserve Montana, Hobbema (Alberta), 1997 page 1 | page 2 | page 3 | page 4 | page 5 | page 6 | page 7 Introduction | Les débuts de l'élevage | La vie dans les ranchs | La vie dans les ranchs contemporains | Les récits des communautés | Le passage à la vie de rodéo LES ÊTRES SACRÉS | L'ÉLEVAGE | LE DIVERTISSEMENT | LE RODÉO | LES ARTS ET LES INDUSTRIES |