Aujourd'hui, de nombreuses familles autochtones continuent de s'adonner à l'élevage, faisant paître leurs troupeaux sur des terres privées, des terres communes des réserves, des réserves fédérales ou des terres publiques. Comme leurs homologues non autochtones, les gardiens de troupeaux autochtones doivent souvent compléter leur revenu en travaillant dans des villes voisines ou pour d'autres éleveurs. Beaucoup de femmes travaillent au ranch au côté de leur mari, de leur père et de leurs frères. Certains deviennent enseignants, travailleurs sociaux, ou gens d'affaires, et participent aux corvées du ranch après le travail et la fin de semaine. Les enfants apprennent tôt à monter à cheval, à s'occuper des bestiaux et à participer aux corvées, particulièrement au moment des récoltes et à celui du marquage. Compte tenu de la situation économique des quinze dernières années, de nombreux éleveurs autochtones croient que l'avenir ne paraît pas assez prometteur pour que leurs enfants continuent d'exploiter la ferme ou le ranch familial. Le coût de l'entretien et de l'achat de l'équipement, des grains et du fourrage est si élevé qu'il est presque impossible de lancer une nouvelle exploitation d'élevage à moins d'hériter du matériel, du cheptel et de la terre. Pour beaucoup, toutefois, les chevaux sont la seule chose qu'ils n'abandonneront jamais.
Introduction | Les débuts de l'élevage | La vie dans les ranchs | La vie dans les ranchs contemporains | Les récits des communautés | Le passage à la vie de rodéo LES ÊTRES SACRÉS | L'ÉLEVAGE | LE DIVERTISSEMENT | LE RODÉO | LES ARTS ET LES INDUSTRIES |