À propos de L'art, témoin
des conflits
Les nations se font la guerre, mais ce sont leurs ressortissants qui en
souffrent. On doit se remémorer et interpréter cette
expérience, autant sociale qu'individuelle. Les journalistes,
les photographes et les cinéastes enregistrent et, dans une
certaine mesure, interprètent les faits historiques. Quant aux
artistes, ils jettent un regard puissant sur ces événements
de par leur façon unique de voir le monde.
En art, les aspects sensuels et émotifs de cette
expérience qu'est la guerre se transmettent avec une
efficacité déconcertante. Les photos, les films, les
récits et les documents peuvent nous apprendre les
réalités de la guerre. L'art militaire efficace nous montre
cette réalité, mais il le fait en suscitant un
intérêt direct et par des moyens qui nous émeuvent
profondément.
Nous pouvons aujourd'hui comprendre cette expérience commune et
nous le devons à l'existence de stratagèmes qui, en
Australie, en Grande-Bretagne et au Canada, embauchaient et mandataient
des artistes qui devaient reproduire et interpréter ces
expériences ou achetaient les oeuvres d'artistes militaires ou
civils. Chaque stratagème avait son programme et ses
priorités, mais tous ces artistes travaillaient dans un
même but – reproduire ce qu'était la vie en temps
de guerre. Qu'il s'agisse des faits héroïques de la Bataille
d'Angleterre, de l'ennui qu'on devait endurer à peler des pommes
de terre, des bombardements aériens déterminés des
Allemands, du soulagement ressenti lors de la libération, des
horreurs épouvantables de Belsen ou du confort et de la solitude
lors du retour au bercail, les oeuvres qu'on attribue à ces
artistes démontrent l'ampleur et la profondeur de ce que les
Australiens, les Anglais et les Canadiens ont enduré.
Les histoires de ces artistes en tant que tels font inextricablement
partie de ces images, puisqu'ils ont adapté et orienté
leurs oeuvres en fonction des besoins de la nation, reconnu l'importance
de rappeler les événements et les individus qui les
entouraient et d'y réagir, sans compter qu'ils ont couru les
risques qu'il fallait pour compléter leur travail.
Depuis le déclenchement des hostilités, le Canada et
l'Australie étaient des partenaires dévoués de la
Grande-Bretagne et ils ont combattu sur plusieurs théâtres
d'opérations jusqu'à la fin du conflit. Cette exposition
marquant le 60e anniversaire de la fin des hostilités
commémore de façon importante et juste les efforts
conjoints déployés par nos pays.
Remerciements
Un projet de collaboration regroupant trois pays constitue une
entreprise complexe. L'Australian War Memorial, le Musée
canadien de la guerre et l'Imperial War Museum ont
travaillé de concert pendant plusieurs années à la
réalisation de la présente exposition et du catalogue. Des
réunions se sont déroulées dans les trois pays et de
longues téléconférences ont eu lieu. Durant cette
période, beaucoup de membres des trois institutions ont
apporté d'importantes contributions. Certains ont été
remplacés, tandis que d'autres ont participé au projet du
début à la fin. Dans de telles circonstances, il est
difficile de nommer tous les collaborateurs. Cela étant dit, les
directeurs des trois institutions – Steve Gower, Robert Crawford et
Joe Geurts – ont, d'entrée de jeu, appuyé cette
initiative, dont la réalisation aurait été impossible
sans leur enthousiasme et leur aide.
Il n'y aurait pas eu d'exposition sans le personnel de ces trois
grandes institutions culturelles. Des conservateurs, des gestionnaires de
projet, des photographes, des registraires et des restaurateurs ont fourni
des compétences et des connaissances essentielles. À titre
de gestionnaire du projet, Jude Savage, chef des Expositions
itinérantes du Memorial, a supervisé tout le montage
de l'exposition et la production du catalogue. Avec son équipe des
Expositions itinérantes, elle a apporté un soutien
logistique et vu à ce que tous les aspects de l'initiative
respectent les délais nécessaires et le budget. Robert
Nichols, rédacteur principal du Memorial, a prodigué des
conseils inestimables à l'ensemble des collaborateurs. Le courrier
électronique et les images numériques ont facilité
le processus.
Chaque institution a réuni un petit groupe qui a collaboré
étroitement au projet. Au Musée canadien de la guerre, Laura
Brandon et Tony Glen, appuyés par Maggie Arbour-Doucette, Valerie
Beck, Tim Cook, Lisa Davey, Helen Holt, Dean Oliver et Mark A. Reid, ont
non seulement travaillé au projet, mais aussi pris part à
l'aménagement des expositions du nouvel édifice de leur
établissement. À l'Imperial War Museum, Roger
Tolson et Angela Weight ont été responsables de
l'initiative, en compagnie de Mark Whitmore et de Terry Charman. À
l'Australian War Memorial, Kerry Alchin, Ranee Buckle, Peter
Burne, David Keany, Dara Rome, Charlotte Sarossy et Betty Snowden ont
contribué à l'entreprise.
Lola Wilkins
Curatrice
Australian War Memorial
À propos du site Web L'art,
témion des conflits
Coordonnateur de projet Web, webmastre & coordonnateur de
contenu :
M. Jérôme Foldes-Busque
Musée canadien de la guerre
Développement du site Web :
Northstar Informatics Inc.
Renseignements complémentaires sur les
droits d'auteurs
© 2005 Australian War Memorial
Le contenu est protégé par le droit d'auteur de
l'Australian War Memorial. Sauf pour les utilisations permises
aux termes de la Copyright Act 1968, tous les autres droits sont
réservés. Toutes les œuvres du présent livre sont
reproduites avec permission. Nous remercions les détenteurs de droit
d'auteur suivants : Christopher Bell, Annette Asher, Ann Mills, Mary Nolan,
Yosl Bergner, Anna de Polnay, Enid Hawkins, Alan Moore, Lyn Clarke et
Julian Lymburner.
© 2005 Imperial War Museum
Toutes les œuvres de l'Imperial War Museum sont protégées
par le droit d'auteur de la Couronne, avec les exceptions suivantes :
Edwin La Dell, VE Day street party, 1945 (© M. Tom La Dell)
et Paul Bullard, British prisoners of war, Italy, 1946 (©
Succession de l'artiste). Ces œuvres sont reproduites avec leur aimable
permission.
© 2005 Musée canadien de la guerre
Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de
transmettre le contenu de la présente publication qui est fourni
par le Musée canadien de la guerre sous quelque forme ou par
quelque moyen, électronique ou mécanique, que ce soit, y
compris la photocopie, l'enregistrement et l'archivage dans un
système de recherche documentaire, sans l'autorisation écrite
préalable du Musée. Toutes les œuvres du Musée
canadien de la guerre sont protégées par le droit d'auteur
de celui-ci.
|