Les diverses initiatives prises dans les années 1920 pour attirer des émigrants britanniques au Canada sont à l'origine de l'arrivée de 535 000 nouveaux pionniers, comparativement aux approxativement 687 000 reçus entre 1910 et 1920. Le déclin est en partie attribuable aux lourdes pertes subies par les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale.

La description parue dans Canada West, celle d'« un esprit communautaire stimulé par les gouvernements provinciaux » est édifiante, avec le recul. Outre les écoles et les églises présentes dans tous les établissements pionniers, les hôpitaux et les infirmières de la santé publique n'étaient jamais bien loin, des journaux communautaires paraissaient dans pratiquement tous les villages, la publication fait aussi mention de bibliothèques et cinémas itinérantes, de clubs pour les garçons et les filles, d'instituts pour les femmes, de foires agricoles... autant d'éléments de la vie prospère dans l'Ouest du Canada qui ont disparu pendant la dépression économique des années 1930 (les « années sales »).