rassembler les chevaux et je chevauchais généralement avec eux.
En 1913, j'ai épousé Elizabeth Lecaine. Nous gagnions notre vie en vendant des chevaux, car les chevaux étaient recherchés et nous rapportaient un bon prix. Nous pouvions habituellement obtenir de 100$ à 300$ pour chaque cheval. Je possédais vingt-cinq bêtes lorsque je me suis marié et nous ne vivions donc pas trop mal. Je me souviens que ma femme avait l'habitude de m'accompagner à cheval quand nous rassemblions nos propres bêtes. Cette chevauchée nous prenait une bonne journée. Nous apportions notre repas du midi et prenions toute la journée.
...jusqu'au moment où je vendis tous mes chevaux, j'avais coutume de fournir des chevaux regimbeurs pour tous les rodéos qui avaient lieu ici et pour tous les autres rodéos de moindre importance qui se tenaient dans la contrée environnante. J'hésitais beaucoup à me départir de mes chevaux. Mais, ma santé n'était pas très bonne, nous avions besoin de pâturages pour le bétail et les bovins rapportaient davantage. J'ai vendu les chevaux dans la région environnante.»
En 1911, il déposa une demande pour obtenir son propre homestead. En 1918, il avait déjà dix-sept hectares (quarante-deux acres) en culture, possédait maintenant un troupeau de cent chevaux et avait construit une maison, une écurie et un grenier à céréales en rondins. Il avait également érigé une clôture autour de son homestead. Au fil des ans, il acquit graduellement davantage de terres et, lorsque l'élevage des chevaux ne s'avéra plus rentable, il commença à élever des bovins.
James et Elizabeth Ogle élevèrent une famille de sept enfants. Il demeura à son ranch jusqu'à sa mort en 1978.
James et Elizabeth Ogle élevèrent une famille de sept enfants. Il demeura à son ranch jusqu'à sa mort en 1978.
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