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L'arrivée des étrangers - les 500 dernières annéesLes MétisL'économie« Les femmes produisent de magnifiques ouvrages garnis faits de perles, de piquants de porc-épic et de soie, avec lesquels elles ornent manteaux, mocassins, sacs et selles de cuir [...] Deux cents charrettes effectuent le pèlerinage annuel à travers les prairies, soit 650 milles, jusqu'à St. Paul (Minnesota). Elles sont chargées de peaux de bison, de pemmican, de pelleteries, de fourrures, de manteaux de cuir brodés, de mocassins, de selles, etc., qu'ils vendent ou échangent à St. Paul avant de retourner à leurs demeures isolées. » - Extrait du Journal de Frank B. Mayer, 23 juillet 1851, cité dans « Mayer and the Treaty of 1851 », de Bertha L. Heilbron, Minnesota History Chez les Métis, l'apport des hommes, comme des femmes, était essentiel à tous les aspects de la traite des fourrures. Plusieurs agents de la Compagnie de la Baie d'Hudson et de la Compagnie du Nord-Ouest étaient métis. À la suite du déclin de la traite des fourrures et des troupeaux de bisons au milieu des années 1800, les Métis de la rivière Rouge ont commencé à élever des bufs et à transporter des marchandises dans les charrettes de la rivière Rouge entre St. Paul (Minnesota), Fort Garry et Edmonton. Des femmes métisses et amérindiennes représentaient un soutien essentiel à la croissance de l'économie locale et nationale grâce à leur aptitude à marchander, à la production de pemmican, de vêtements et de chaussures, au traitement des peaux, à leur participation aux petites et grandes industries agricoles et au développement de l'artisanat. Depuis les années 1930, quand des associations métisses ont commencé à s'organiser, les Métis sont redevenus des participants reconnus de l'économie nord-américaine. Aujourd'hui, les Métis sont éleveurs, cow-boys, agents de police, pompiers, médecins, avocats, rédacteurs en chef, professeurs, journalistes, techniciens en informatique, historiens, écrivains, ingénieurs, mécaniciens, artistes, acteurs, conservateurs de musée et politiciens.
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