En
1904, Ottawa entreprit de « canadianiser
» la milice, remplaçant
par un Canadien l’officier général
commandant britannique. L’armée
devint plus autonome avec l’ajout
d’éléments médicaux,
de transmission, d’ordonnance,
d’approvisionnement et de génie.
Le Canada standardisa officiellement,
à la britannique, son entraînement
militaire et la plus grande partie de
son équipement. Mais les armes
demeurèrent peu nombreuses et
souvent désuètes. Les tensions
croissant en Europe, les dépenses
militaires augmentèrent, l’entraînement
de la milice s’accéléra
et les effectifs autorisés de
la Force permanente furent portés
à 4000.
Le
Canada améliora également
ses défenses côtières
et, après bien des débats,
créa en 1910 la Marine royale
du Canada, qui était constituée
de deux croiseurs-écoles, les
Navires canadiens de Sa Majesté
(NCSM) Niobe et Rainbow.
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