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Vêtements
Témoignage des goûts et des valeurs de la société victorienne,
le costume nuptial représenté ci-contre sur un mannequin fut porté
en 1884 par une jeune fille d'une riche famille du sud de
l'Ontario.
Taillé dans une étoffe de soie côtelée de couleur ivoire et
garni d'une tournure et d'une traîne, le vêtement comprend
une jupe à falbalas en peluche de soie et un corsage distinct,
ruché de tulle au col et aux poignets. Destiné à n'être porté
qu'une seule fois, ce costume est à l'image de la jeune
mariée victorienne réservée et respectueuse, exquise dans sa
toilette d'une teinte évocatrice de fraîcheur. Le voile, comme
dans de nombreuses autres cultures, se voulait un symbole de la
«pureté» de la mariée, de même que le bouquet de fleurs
d'oranger ou de roses blanches.
A l'époque victorienne, comme de nos jours, le mariage était
pour la mariée et sa famille l'occasion de réjouissances et de
retrouvailles. C'était aussi l'occasion pour eux de faire
montre de leurs richesses et de leurs plus belles parures. Chez les
familles moins fortunées, les usages étaient plus simples. La
mariée choisissait pour la cérémonie un costume de la couleur qui
lui plaisait et le conservait par la suite pour les grandes
circonstances. (Canadienne)
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Appareil à permanente Empress d'Helene Curtis. Muni de deux
commutateurs électriques et d'une minuterie d'un côté,
incluant une prise avec la mention Test Curl. Présente 30 bigoudis
fabriqués individuellement. Ses accessoires comprennent 10 feuilles
d'aluminium et de tissu, 32 tampons Rub-O-Felt, 30 rouleaux de
métal, 29 protecteurs de caoutchouc et de métal avec la mention «
EMPRESS » et le numéro de brevet 2136196, ainsi qu'une clé
Allen.
Mode de fonctionnement. On devait placer une mèche de cheveux
dans le protecteur Rub-O-Felt pour ensuite tirer le feutre près du
cuir chevelu (ou jusqu'à la limite de frisage du cheveu). On
humectait le cheveu au moyen d'une solution ondulante pour
l'envelopper d'une feuille d'aluminium et de tissu. On
enroulait la mèche autour d'un rouleau sur la distance de
frisage souhaitée (mais jamais au-delà du tampon protecteur) et on
la fixait en place au moyen d'un des protecteurs de caoutchouc
et de métal. On plaçait enfin un bigoudi chauffé sur le rouleau et
on laissait habituellement chauffer pendant 7 minutes. (Inconnu)
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