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La monte de taureaux Une corde tressée en chanvre de Manille est tout ce qui retient le cow-boy lorsqu'il monte un fougueux taureau croisé de brahman. La corde d'où pend une clochette lestée est fixée lâchement autour du taureau. Lorsque l'épreuve est terminée, la clochette fait tomber la corde. Le cavalier est disqualifié s'il touche le taureau avec sa main libre, ou s'il est jeté à terre avant huit secondes. Comme il est extrêmement difficile de simplement se tenir sur ces animaux, les cavaliers ne sont pas obligés de les éperonner. Monter des taureaux est l'épreuve la plus dangereuse du rodéo, et exige la présence dans l'arène d'un clown pour distraire le taureau lors de chaque monte. Lorsque le cow-boy est jeté en bas du taureau, le clown détourne l'attention de l'animal jusqu'à ce que le cavalier soit en sécurité. Les chevaucheurs de taureaux professionnels savent monter. Ils montent depuis des années. Lorsqu'ils se retrouvent en mauvaise posture, ils se disent : « Prudence est mère de sûreté », parce qu'il y a toujours un autre taureau qu'ils doivent monter. Dans les rodéos amateurs, ils travaillent aussi fort, mais il y a toujours le risque d'être blessé. Richard Bish, Nation tsuu t'ina, affronteur de taureaux professionnel, 1992
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