'habitude, le quai
était situé au bord de l'eau et on s'y installait
pour laver et saler la morue et les autres espèces de
poisson. On y entreposait aussi les engins de pêche tels
que les bacs à chalut, les flotteurs et les bouées
et c'est là qu'on préparait les appâts et les
hameçons pour la pêche. En hiver, on entreposait
certains aliments et le charbon sur le quai.
Quatre ou cinq personnes travaillaient sur le quai : un
« coupe-gorge », un
« coupe-tête », un ou deux trancheurs et
un saleur. D'habitude, les hommes tranchaient et allaient chercher
de l'eau pour mettre dans le bac où l'on lavait le poisson;
les femmes vidaient le poisson, lui coupaient la tête et le
mettaient au sel.
Une fois que les poissons étaient vidés et
nettoyés, le Saleur empilait le poisson en couches (peau en
dessous) dans des barils de 200 livres. On étalait une
couche de sel entre les couches de poisson. Le sel était
conservé dans la réserve dans un coin du quai.
|
|
Bac à chalut, filet à hareng
Fait à la maison
Bac à chalut contenant des hameçons, des lignes et des
flotteurs, Port-de-Grave, baie de Conception, début du
20e siècle. En général, on fabriquait
les bacs à chalut avec des récipients à douve,
par exemple les tonneaux à poisson. (Dans le bac à chalut)
Filet à hareng, en provenance de Port-de-Grave, baie de
Conception, début ou milieu du 20e siècle.
(Musée de Terre-Neuve)
|
|
Dandinette à morue, milieu du
20e siècle
Fait localement ou fait à la maison
(Musée de Terre-Neuve)
|
|
Pelle à sel
Fait à la maison
Pelle à sel, taillée dans un morceau de bois, en
provenance de Victoria Village, Carbonear, fin du 19e
siècle. C'est M. Allan Clarke, qui pêchait à
Red Bay, au Labrador, qui s'en servait pour étendre le sel
sur le poisson qu'on traitait sur son quai.
(Musée de Terre-Neuve)
|
|
|