La plupart des Autochtones de l'Amérique du Nord transportaient leur bébé dans un porte-bébé tant qu'il n'était pas sevré et capable de marcher. Le porte-bébé assurait à l'enfant la présence constante de sa mère qui pouvait le nourrir dès qu'il avait faim. |
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Les bébés amérindiens ne portaient aucun vêtement. Emmaillotés dans une couverture souple, telle une écorce intérieure d'arbre, une fourrure ou une peau souple d'animal, ils étaient attachés au porte-bébé au moyen d'une courroie ou d'un lacet. De la mousse ou un matériel absorbant du même genre, placé sous le bébé, servait de couche. |
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Le porte-bébé, plat ou légèrement creusé, était fabriqué de divers matériaux. Les Salishs de la Colombie-Britannique plaçaient leur bébé dans un panier de bois ou d'écorce de cèdre finement tressé, et les tribus subarctiques, dans un berceau d'écorse de bouleau, cousue. D'autres, comme les amérindiens des forêts de l'Est, attachaient leur bébé sur une seule planche plat. Les amérindiens des Plaines utilisaient une peau tendue et non apprêtée ou une peau lisse qui pouvait être doublée d'une matière rigide attachée à une forme de bouis. L'équivalent Inuit de porte-bébé amérindiens étais l'immense capuchon de l'anorak de la mère. Le bébé était placé dans le capuchon, fermé à la base par une courroie attachée autour de la taille de la mère. |