Avec les nouvelles technologies, la transformation
de la graisse de phoque en huile, autrefois un processus simple,
exige maintenant un équipement dispendieux.
raditionnellement, de
nombreux écharneurs, maniant les couteaux avec
dextérité afin de ne pas endommager les peaux,
séparaient la graisse de phoque de la peau. En 1926, de
grandes entreprises de transformation se dotèrent de
machines à écharner pour réduire le
coût de la main-d'uvre.
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Écharneurs, St. John's (Terre-Neuve)
(Gracieuseté : Provincial Archives of Newfoundland and Labrador A23-14)
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À l'origine, on transformait la graisse en huile en la
plaçant dans de grandes bassines où elle fondait,
chauffée par le soleil. Après le milieu du
XIXe siècle, on commença à
utiliser la vapeur pour chauffer la graisse, mais on continua de
décolorer l'huile en l'exposant au soleil dans des cuves
de stockage à dessus de verre.
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Machines à écharner les peaux de
phoque en train de fonctionner, usine Bowring Brothers, vers 1930
(Gracieuseté : Provincial Archives of Newfoundland and Labrador,
# 1413 - Garland Collection of T. B. Hayward)
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Comme dans le cas des navires, les nouvelles technologies
exigeaient des capitaux substantiels. Ainsi, à
l'arrivée du XXe siècle, seules quelques
grandes entreprises de St. John's purent continuer à
inscrire Terre-Neuve dans leur territoire de chasse au phoque.
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