La classe moyenne néo-brunswickoise, en
croissance, envahit les rivières, lacs et forêts
l'été et la fin de semaine.
e 1850 à 1875
environ, une nouvelle classe d'amateurs de pêche de la
région ont commencé à se rendre dans les lacs
tout près ou les rivières lointaines pendant leur
temps libre, durement acquis. Les avocats, médecins et
fonctionnaires municipaux y allaient en charrette à cheval,
par traversier, en bateau à vapeur et, dès les
années 1860, en train.
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The Shamrock,
locomotive no 4 pour les chemins de fer néo-brunswickois
et canadien, d'un ferrotype, vers 1870
(Musée du Nouveau-Brunswick, 10560)
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Pour se rendre aux endroits plus éloignés, il
fallait encore faire du portage et utiliser un canot d'écorce,
ce qu'appréciaient grandement des touristes audacieux voulant
pleinement profiter de la beauté de leur province. La naissance
de l'industrie néo-brunswickoise de fabrication d'articles de
pêche, représentée par des fabricants tels que
Dingee Scribner, Joseph Dalzell et Charles Baillie, tous de Saint
John, est un indice de la croissance de ce type de tourisme.
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Pêcheur et guide sur la
rivière Nepisiquit (détail),
d'un stéréogramme, vers 1875. Un homme d'affaires de
Saint John, John Nicholson, possédait à l'époque
une concession assez importante le long de cette rivière.
(Musée du Nouveau-Brunswick, 4449)
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Canne à pêche au saumon en
trois pièces,
en greenheart, « D. Scribner » est inscrit sur
le talon, la marque de commerce du fabricant sur le support en bois,
« D. Scribner & Son, Makers, St. John, N.B »,
avec un sac en toile.
Photo : Steven Darby
(The American Museum of Fly Fishing, Manchester (Vermont), 67-4.1)
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