Des officiers de l'armée et des
représentants du gouvernement introduisent la tradition
britannique des sports en plein air au Nouveau-Brunswick.
ien qu'il y ait des
preuves de la présence d'officiers de l'armée
britannique pêchant à l'entrée de la
rivière Saint-Jean dans les années 1750, la
véritable poussée de l'intérêt pour
la chasse et la pêche sportives a eu lieu dans le
deuxième quart du XIXe siècle. Le
prolongement des parcours des bateaux à vapeur et des
réseaux routiers a permis un meilleur accès au
nord du Nouveau-Brunswick et aux populations riches d'orignaux
et de saumons atlantiques. Des officiers et des gentils-hommes
en ont profité et ont décrit leurs aventures dans
des récits largement lus.
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La demi-acre du diable (détail),
d'une aquarelle attribuée au capitaine John H. Bland, du 76e
régiment (duc de Wellington), début des années 1850.
Représente la rivière Restigouche. On peut y lire
« ...Eight salmon in one afternoon at This stand ».
(Musée du Nouveau-Brunswick, Collection Webster Canadiana, W6326)
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Les dernières garnisons britanniques ont quitté
Saint John, Fredericton et le reste du Nouveau-Brunswick à
contrecur en 1867, après la Confédération;
en effet, la province était un de leurs endroits favoris dans
leur tournée mondiale, sans maladie ou parasite tropical,
exception faite des moustiques.
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Un officier du 22e régiment
et deux guides dans une pirogue en bois sur la Miramichi (détail),
1867
(Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, P42/54)
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Manivelle (moulinet),
cuivre et ivoire, Chevalier, Bowness & Son, Londres, vers 1860
(The American Museum of Fly Fishing, Manchester (Vermont), 86.28.155)
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