e tout temps, on a
chassé les mammifères marins tels que les marsouins
pour leur chair et pour l'huile que l'on pouvait extraire de leur
graisse. Au cours des XVIIIe et XIXe
siècles, les Passamaquoddy du Nouveau-Brunswick et les
Mi'kmaq de Nouvelle-Écosse utilisent leurs habiletés
de chasse à des fins plutôt commerciales afin de
répondre à la demande européenne d'huiles
fines qui servent de lubrifiants et de combustibles pour
l'alimentation des lampes. Les gardiens de phare, par exemple,
préfèrent l'huile de marsouin pour leur fanal
parce qu'elle n'est pas atteinte par le froid et qu'elle se
consume sans odeur.
Avec l'apparition d'huiles à base de pétrole vers
la fin du XIXe siècle, le commerce de l'huile
de marsouin s'éteint de façon abrupte,
entraînant avec lui la disparition d'un style de vie et
d'une source de revenu chez les chasseurs des Premières
Nations.
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