es peuples autochtones
dépendent à longueur d'année de la vaste
gamme de ressources halieutiques et marines qu'offrent les
estuaires côtiers et leurs affluents. Les effets des
marées sont souvent ressentis à l'intérieur
des terres par l'entremise des rivières et des estuaires
d'eau salée.
On appelle « ligne extrême des
marées », les lieux où viennent expirer
ces effets de marée. Pendant des millénaires, ces
endroits constituent les zones de pêche les plus populaires
et on y aménage des campements et des villages. Certaines
espèces de poissons de mer telles que le bar
d'Amérique ne frayent pas dans les estuaires au-delà
de la ligne extrême des marées.
Les lagunes peu profondes et protégées,
fréquentes à l'entrée des estuaires d'eau
salée, offrent aux peuples autochtones un accès
facile à une pléthore de ressources comprenant de
nombreuses espèces de poissons d'eau douce et d'eau
salée. Les étroits chenaux des estuaires permettent
également la construction de barrages aquatiques
composés de branches entrelacées.
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