es îles de la
Madeleine sont, chaque printemps depuis des millénaires,
le théâtre de chasses au morse collectives. Avant
les premiers contacts avec les Européens, des colonies
de morses estimées à plus de 250 000 têtes
peuplent ces îles. De telles roqueries, ou lieux de
reproduction, représentent d'importantes sources
saisonnières de denrées alimentaires et de
matières premières pour les peuples autochtones
qui s'y approvisionnent en peaux, en ivoire et en huile. Ces
ressources ont une telle valeur pour les Autochtones qu'ils
prennent le risque de s'aventurer au large pour chasser le
morse.
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