L'expansion spectaculaire du XX^e siècle :
les navires de pêche étrangers le long de la côte est du Canada

u cours des XIX^e et XX^e siècles, des navires de France, des États-Unis, d'Angleterre, d'Espagne et du Portugal continuent à pêcher dans les zones de pêche situées le long de la côte est du Canada. Après la Deuxième Guerre mondiale, de nouvelles flottes viennent de pays comme la Russie (l'Union soviétique), la Pologne, l'Allemagne, le Japon et Cuba.

Beaucoup de navires étrangers utilisent de nouvelles techniques pour repérer, pêcher et réfrigérer leurs prises. Les Canadiens modernisent également leurs flottes de pêche, mais plus lentement que d'autres. Dans les années 1960, on constate la présence d'un plus grand nombre de navires puissants, en particulier de Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve. Les Canadiens concurrencent les flottes étrangères pour s'assurer une plus grande part des prises.

Conservation et nouvelles règles

a croissance considérable de la pêche provoque le déclin des stocks de poissons dans le nord-ouest de l'Atlantique et partout dans le monde. En réaction, de nouvelles légilations à l'échelle mondiale amènent la signature par les Nations Unies dans les années 1970 d'un accord visant à créer des zones économiques exclusives de 200 milles pour les États côtiers. Le Canada est l'un des chefs de file de ces négociations.

Depuis 1977, les pays côtiers gèrent leurs propres zones de pêche à l'intérieur d'une zone de 200 milles. Pour le Canada, l'accord signé par les Nations Unies et la délimitation de ses frontières maritimes avec les États-Unis (entre la Nouvelle-Écosse et le Maine) et avec la France (entre Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon) sont bénéfiques.

Le Canada est responsable de sa zone de 200 milles. Le défi que nous devons relever est d'en arriver à une pêche durable à l'intérieur et au-delà de cette zone. Empêcher toute surpêche dans le nord-ouest de l'Atlantique et dans tous les océans est une nécessité planétaire.