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Une présence autochtone
Nous sommes la terre
Nous trouvons le savoir de nos ancêtres dans :
le panier en racines d'épinette et en
rameaux de cèdre fait pour la pêche aux palourdes
sur les plages du Pacifique au début du XXe
siècle;
Panier à palourdes
Kwakwaka'wakw (kwakiutl)
Colombie-Britannique
avant 1885
racine d'épinette et bois de cèdre
Musée canadien des civilisations, VII-E-329, CD97-258-058
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l'ortie récoltée pour ses fibres,
les fibres dont on fait la corde, la corde dont on fait des
filets pour pêcher l'eulakane, ou poisson-chandelle, qui
migre chaque année dans les rivières de la
côte du Pacifique;
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Filet à eulakane
Tlingit
Alaska
sans date
laine de chèvre des Rocheuses, bois et coton
Musée canadien des civilisations, VII-A-202,
CD95-624-086
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l'huile tirée de l'eulakane, comme
aliment, comme article de troc, et comme cadeau;
Louche pour la graisse d'eulakane
Gitksan
Colombie-Britannique
début du XXe siècle
bois
Musée canadien des civilisations, VII-C-1616, D2002-006421, CD2002-068
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l'arc et les flèches servant à
chasser le caribou dans la toundra;
Matériel de chasse
Inuinnaq (inuit du Cuivre)
Nunavut
avant 1916
peau de phoque, peau d'écureuil, plumes, bois, os et tendon
Musée canadien des civilisations, IV-D-73 a-q,
CD94-677-009
Cet équipement comporte un arc et un étui de
même qu'un carquois contenant sept flèches, un sac
à outils recelant des têtes de flèche, deux
morceaux de fût de flèche brisé, un lien
torsadé en tendon, deux poinçons à
épisser, deux épingles pour la viande, une
épingle pour le sac de sang, une pointe de flèche,
deux bandes d'écorce de bouleau, un morceau de bois pour
rogner les plumes de flèche ainsi qu'un sac en peau
d'écureuil contenant des plumes et un morceau de peau de
phoque, cousu originellement sur l'étui de l'arc de
façon à pouvoir y glisser un couteau de chasse.
Sont fixés à l'étui une poignée pour
transporter des os, deux cabillots pour la courroie, quatre
chevilles de lagopède ainsi qu'une poignée et une
épingle pour le sac de sang.
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le poncho fait de saule blanc soyeux, et la
cape de fourrure de la vallée de la Nicola;
Cape pour la pluie
Nlaka'pamux
Colombie-Britannique
avant 1913
écorce de chalef, fibres végétales,
teinture et peau d'animal
Musée canadien des civilisations, II-C-627, CD96-969-027
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le séchoir sur lequel on met les
amélanches, pour qu'elles sèchent une à une,
ou écrasées, bouillies et étendues pour en
faire des gâteaux;.
Séchoir à baies
Gitksan
Colombie-Britannique
vers 1920
éclisses de cèdre
Musée canadien des civilisations, VII-C-1041,
CD98-043-087
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« Nos vêtements étaient faits de peau
d'orignal, de peau de caribou, de peau de loutre, de peau de
belette, de peau de lapin. C'était là ce qu'il
nous fallait pour nous vêtir. Nous avions des chapeaux en
peau de lapin ou des parkas en peau de lapin avec des capuchons.
Les vêtements les plus chauds étaient faits en
lapin. On pouvait dormir n'importe où avec des parkas en
peau de lapin, avec juste des rameaux d'épinette pour
s'abriter. Pour que l'eau ne s'infiltre pas, nos mocassins
étaient faits du dessus d'une peau d'orignal. La couche
supérieure de la peau, qu'on appelle ootum isk, est
fumée, tournée et retournée jusqu'à
ce qu'elle soit brune, et on en fait ensuite des mocassins. On
peut aussi se servir de peau de phoque pour confectionner des
mocassins imperméables et des mitaines. »
James Carpenter
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