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Les femmes dans les Forces armées canadiennes

Un groupe de femmes en uniforme bleu faisant la queue.

Survol historique

Les femmes servent dans les Forces armées canadiennes depuis 1885. Au départ, elles étaient limitées aux soins infirmiers, mais au fil du temps, elles ont assumé divers rôles, y compris la participation aux combats. En 2020, les femmes représentaient environ 16 pour cent du personnel des Forces armées canadiennes.

Les guerres mondiale

Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), plus de 2 800 femmes ont servi comme infirmières dans l’armée canadienne. Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), leur nombre a augmenté, environ 50 000 femmes ayant servi, mais sans participer aux combats.

Les femmes ont servi comme infirmières – le seul rôle militaire qui leur était offert pendant la Première Guerre mondiale. Elles travaillaient dans diverses unités médicales au Canada et outre-mer, allant des hôpitaux pour convalescents situés loin de l’action aux postes d’évacuation sanitaire près des lignes du front. Ce travail pouvait être dangereux : plus de 60 infirmières canadiennes sont mortes pendant la Première Guerre mondiale.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une pénurie de personnel militaire et le fait que nombre de femmes manifestaient pour avoir le droit de s’enrôler ont entraîné la création de services féminins dans les forces armées. La Division féminine de l’Aviation royale du Canada, le Service féminin de l’Armée canadienne et le Service féminin de la Marine royale du Canada ont alors vu le jour. En accomplissant des tâches essentielles non liées au combat, les femmes ont libéré les hommes afin qu’ils puissent combattre, tout en apportant une contribution importante à l’effort de guerre.

La plupart du temps, dans les forces armées, on attribuait aux femmes des tâches qu’elles remplissaient déjà dans la société civile à l’époque. Ainsi, de nombreuses femmes militaires faisaient du nettoyage, cuisinaient et accomplissaient des tâches administratives. À mesure que la guerre progressait, plus de métiers non traditionnels étaient proposés aux femmes, comme opératrice radar, technicienne de laboratoire et mécanicienne.

Dans les forces armées, les femmes gagnaient également moins que les hommes. Elles touchaient les deux tiers du salaire d’un homme de grade équivalent qui faisait le même travail. En 1943, leurs salaires ont été augmentés, s’établissant à 80 pour cent de ceux des hommes. Ce changement témoignait notamment du maintien de la pression par les femmes dans les forces armées et la société civile, et des efforts faits par les autorités militaires pour attirer plus de recrues.

Les femmes en uniforme étaient fières de leur travail et de leurs contributions à la victoire. Beaucoup considéraient leur service militaire comme une expérience profonde qui avait amélioré leur vie.

De 1945 à aujourd'hui

Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, le nombre de femmes dans les Forces armées canadiennes, et les possibilités qui s’offraient à elles, ont augmenté progressivement sous l’effet de nouveaux droits reconnus pas la loi et d’autres changements sociétaux.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada a considérablement réduit la taille de ses forces armées. Les trois divisions féminines ont été dissoutes en 1946, rétablies en 1951 puis supprimées en 1968, année où les forces ont été réorganisées. Les femmes et les hommes servaient alors souvent dans les mêmes unités.

Au cours des décennies qui ont suivi, les femmes ont plaidé en faveur de l’égalité des sexes, ont saisi les tribunaux, et se sont prononcées contre les quotas basés sur le sexe et d’autres restrictions dans une société de plus en plus sensibilisée aux droits de la personne et à l’égalité des femmes.

À la fin des années 1980, les femmes ont été autorisées à exercer presque tous les métiers militaires. La dernière restriction professionnelle fondée sur le sexe a pris fin en 2001, lorsque le service dans les sous-marins a été ouvert aux femmes.

Malgré ces progrès, les femmes continuent de se heurter à des obstacles. Depuis les années 1990, il y a une prise de conscience croissante du problème de la violence et du harcèlement sexuels dans les forces armées, qui touche les femmes de manière disproportionnée.

La longue histoire du service des femmes dans les Forces armées canadiennes est marquée à la fois par la lutte et les réalisations. Les récits de Canadiennes rappellent le service et le sacrifice de manière éloquente.

Photo au haut de la page :

Des membres du Service féminin de la Marine royale du Canada défilent en tenue d’été, vers 1942-1945. Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/ e010777310-v8