Le Canada et la Première Guerre mondiale

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Commandant du Corps canadien de mai 1916 à juin 1917, Byng transforma les Canadiens en une force de frappe bien entraînée et efficace, dont la bataille victorieuse à Vimy fut l’une des attaques planifiées les plus spectaculaires de la guerre.

Un général populaire et compétent

Byng était issu d’une longue lignée de militaires – son grand-père avait été officier supérieur à Waterloo en 1815 – et il avait détenu des commandements importants en Égypte, en France et à Gallipoli avant de prendre le commandement du Corps canadien. Il remplaça le lieutenant-général E.A.H. Alderson, auquel on avait retiré son commandement après la bataille de Saint-Éloi.

Bien qu’issu d’une famille aristocratique, Byng était aimé de ses troupes, qui avaient confiance en lui. Ses soldats ne tardèrent pas à s’appeler les « Byng Boys » (les gars de Byng). Il commanda les Canadiens au cours de plusieurs batailles en 1916 et, après la campagne de la Somme à l’automne, il suscita diverses réformes visant à améliorer l’entraînement et le rendement tactique du Corps. Le régime préparatoire intensif de Byng – entraînement et planification – permit la prise de la crête de Vimy après une violente bataille de quatre jours en avril 1917.

Promotion et remplacement

Deux mois après ce succès, Byng fut promu au poste de commandant de la Troisième Armée britannique. Il contribua à élaborer et à conduire l’historique attaque avec des chars à Cambrai en 1917, et joua un rôle clé dans les batailles décisives de la fin de 1918 qui menèrent à la défaite de l’Allemagne. Le remplaçant que Byng recommanda pour commander le Corps canadien, son protégé Arthur Currie, ancien commandant de division, assuma le commandement en juin 1917 et le conserva jusqu’à la fin de la guerre.

Honneurs et nominations après-guerre

Byng prit le titre « Byng de Vimy » lorsqu’il fut élevé à la pairie après la guerre. De 1921 à 1926, il fut Gouverneur général du Canada. Le vicomte Byng de Vimy mourut en 1935, pleuré par de nombreux Canadiens, dont ceux qu’il avait commandés avec succès au combat.

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