Le Canada et la Première Guerre mondiale

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Quand la Grande-Bretagne eut déclaré la guerre, le Canada fut automatiquement en guerre. Mais les Canadiens allaient déterminer la portée de leur propre engagement.

La guerre de la Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne, qui s’était engagée longtemps auparavant à défendre la souveraineté de la Belgique, lança un ultimatum à l’Allemagne le 4 août 1914, exigeant le retrait des troupes allemandes. Quand l’ultimatum expira à minuit, sans que les Allemands se soient retirés, la Grande-Bretagne et l’Allemagne étaient en guerre. L’Empire britannique l’était aussi, dont le Canada et la colonie distincte de Terre-Neuve.

La guerre du Canada

En 1914, le Canada était un dominion autonome de l’Empire britannique, mais il n’avait pas la maîtrise de ses propres affaires étrangères. Comme pendant la guerre d’Afrique du Sud (1899-1902), le gouvernement canadien déciderait de la nature et de la portée de l’effort de guerre canadien, mais juridiquement le pays était en guerre dès que la Grande-Bretagne l’était. En 1914, la plupart, mais certainement pas l’ensemble, des Canadiens auraient approuvé la déclaration de 1910 du premier ministre Wilfrid Laurier selon laquelle « quand la Grande-Bretagne est en guerre, le Canada l’est. Il n’y a pas de distinction. » Ils n’en débattirent pas moins vigoureusement de la portée et de la nature de l’effort de guerre du Canada et, de plus en plus, de sa relation avec la Grande-Bretagne.

Le rôle du Canada

À la fin de la guerre, 619 000 Canadiens s’étaient enrôlés dans le Corps expéditionnaire canadien pour servir outre-mer. C’était une participation énorme de la part d’une population d’un peu moins de huit millions de personnes en 1914. Environ sept pour cent de la population totale du Canada fut en uniforme à un moment ou l’autre de la guerre, et des centaines de milliers d’autres Canadiens travaillèrent sur le front intérieur pour soutenir l’effort de guerre.

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