Le Corps médical de l’armée canadienne (CMAC) joua un rôle essentiel dans la survie des soldats. Fondé en 1904, le Corps connut une expansion fulgurante de 1914 à 1918. Le nombre de blessés dans les troupes canadiennes en France et en Belgique était si élevé que plus de la moitié des médecins canadiens furent envoyés outre-mer pour les soigner.
Unités médicales en Méditerranée
En 1915, les unités médicales canadiennes se rendirent sur le front méditerranéen pour soutenir les forces britanniques qui combattaient à Gallipoli, à Salonique et en Égypte. Le Corps médical de l’armée canadienne mit sur pied dans la région cinq hôpitaux militaires fixes dont le personnel médical travaillait dans des conditions particulièrement difficiles, notamment des températures extrêmes et un accès limité aux fournitures. Près de 1500 Canadiens servirent dans la région de la Méditerranée entre 1915 et 1917, s’occupant principalement de patients blessés au combat ou malades.
Une réputation exceptionnelle
En tout, 21 453 hommes et femmes arborèrent fièrement l’insigne du CMAC. Nombre de ces médecins et brancardiers servirent à proximité du front et le service médical subit 1325 pertes au cours de la guerre. Trois de ses membres furent décorés de la Croix de Victoria pour service méritoire.
Les terribles blessures subies au frond exigeaient du personnel médical qu’il adapte ses procédures ou en crée de nouvelles, pour sauver des vies.