Au cours de leurs temps libres au front, des soldats de talent créèrent des œuvres d’art des tranchées à partir de vestiges de la guerre tels que des balles et des douilles d’obus jetées. Cet « art » ne faisait pas partie du programme d’art militaire officiel. Sa production était un passe-temps populaire et beaucoup de spécimens ont survécu à la guerre.
La naissance de l’art des tranchées
Des soldats créaient des œuvres d’art des tranchées au front et derrière les lignes. Des civils déplacés et des travailleurs chinois augmentaient souvent leurs maigres gains en sculptant et en vendant de ces œuvres. Comme il était illégal de se servir de biens de l’État à des fins personnelles, de nombreux artistes des tranchées ne signaient pas leurs œuvres, et une grande partie de cet art est donc anonyme.
Les soldats rapportent leurs œuvres au pays
Les soldats considéraient l’art des tranchées comme autant de souvenirs du service, et ils rapportèrent de nombreuses pièces au Canada après la guerre, où elles furent conservées pendant des dizaines d’années dans des demeures familiales.
Le Musée canadien de la guerre possède plus de 100 spécimens d’artefacts de la Première Guerre mondiale, et des dizaines d’autres dans sa collection de la Seconde Guerre mondiale et de récentes opérations militaires.