Les permissions étaient une récompense rare mais importante pour les soldats du Front occidental.
De 10 à 14 jours de permission par an
Un soldat canadien non gradé avait droit, en moyenne, à 10 (plus tard 14) jours de permission par an, alors que les officiers avaient généralement droit à quatre fois ce nombre. Les soldats ne pouvaient pas revenir au Canada mais ils étaient toujours emballés à l’idée d’aller en Grande-Bretagne ou dans une des grandes villes françaises, surtout Paris. De nombreux Canadiens visitèrent pour la première fois les grandes villes et les grands centres culturels d’Europe pendant la guerre.
Profiter au maximum d’une permission
Pendant leur permission, la plupart des soldats faisaient la fête, recherchant des plaisirs simples comme l’alcool ou les rapports sexuels. Beaucoup jouaient également les touristes, visitant les sites intéressants, achetant des cartes postales pour leurs proches et se faisant photographier dans des studios.
Malgré cette évasion temporaire, tous les soldats savaient qu’ils retourneraient bientôt sur le Front front occidental.