Le Canada et la Première Guerre mondiale

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La guerre des airs évolua au cours de la Première Guerre mondiale pour comporter des bombardements stratégiques et une puissance aérienne intégrée dans le cadre d’actions offensives comme défensives.

Le bombardement de villes depuis les airs

En 1915, les Allemands lancèrent des raids au moyen de dirigeables rigides, les zeppelins, contre Paris et Londres. Comme les zeppelins s’avérèrent finalement vulnérables aux nouvelles balles incendiaires tirées depuis les aéronefs alliés supérieurs qui pouvaient monter plus haut dans les airs, les Allemands employèrent ensuite les bombardiers géants Gotha pour attaquer les villes.

Ces attaques aériennes causèrent environ 4000 pertes chez les Britanniques et annoncèrent les campagnes de bombardements massifs de la Seconde Guerre mondiale. Les Alliés préparèrent une campagne majeure de bombardements contre des villes allemandes en 1919, mais l’armistice de novembre 1918 la rendit inutile.

La maîtrise du ciel au-dessus du champ de bataille

À la fin de la guerre, la puissance aérienne tactique était un élément important de toute action offensive ou défensive. La maîtrise des airs au-dessus du champ de bataille permettait aux chasseurs d’attaquer des formations au sol au moyen de mitrailleuses ou de bombes. Les attaques aériennes pouvaient être terrifiantes pour les soldats au sol et meurtrières pour ceux qui se trouvaient à découvert. Toutefois, les avions, fragiles et relativement lents, étaient extrêmement vulnérables à basse altitude et beaucoup étaient abattus par des tirs depuis le sol.

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