On se souvient surtout de John McCrae comme de l’auteur de Au champ d’honneur, le poème le plus connu de la Première Guerre mondiale.
L’homme
McCrae naquit à Guelph (Ontario) et servit comme artilleur pendant la guerre d’Afrique du Sud. Il fut plus tard professeur de médecine et médecin à l’Université McGill à Montréal. McCrae s’enrôla dès le début de la Première Guerre mondiale, espérant une affectation d’artilleur, mais en raison de la pénurie de médecins il accepta un poste de chirurgien de brigade dans une brigade d’artillerie.
Le poème
Au cours de la deuxième bataille d’Ypres, en avril 1915, McCrae soigna les blessés et pratiqua des chirurgies sur des soldats canadiens et alliés pendant 17 jours. Épuisé et attristé par la mort d’un ami cher, il composa Au champ d’honneur au cours d’une brève période de repos. Le poème fut publié le 8 décembre 1915 dans le Punch, où il connut un succès mondial presque immédiat. Il illustrait l’humeur belliqueuse des Alliés et affirmait la nécessité de rester fidèle à ceux qui étaient déjà morts.
Le legs
McCrae était devenu un poète de renommée mondiale, mais il continua de travailler comme chirurgien. Il servit dans plusieurs d’hôpitaux canadiens au cours de la guerre, ne ménageant ni son personnel ni sa propre personne. McCrae fut souvent malade mais se reposait peu et il succomba à une pneumonie le 28 janvier 1918. Il est inhumé au cimetière de Wimereux, en France. Des millions de personnes au Canada et à travers de monde lisent le poème de McRae à chaque jour du Souvenir. Un musée historique situé dans la Halle aux draps, à Ypres (Belgique) a été baptisé en l’honneur de ce poème; la salle des expositions spéciales du Musée canadien de la guerre, le musée national d’histoire militaire du Canada, porte le nom de McCrae.