À titre de secrétaire d’état sous la présidence de Thomas Jefferson, James Madison, le futur président,  s’impliqua de près dans les actions visant à résister à l’empiètement des Britanniques sur la souveraineté américaine. Il lança le conflit de 1812 en déclarant la guerre à la Grande-Bretagne.

« Attendu que le Congrès des États-Unis, en vertu des pouvoirs qui lui sont confiés, a déclaré, par ce document portant la date du 18^e jour du présent mois, qu’il existe une guerre entre le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique. »

— James Madison, président des États-Unis, le 18 juin 1812

Le futur président des États-Unis, William Henry Harrison, a défait le chef Shawnee Tecumseh et sa coalition à la bataille de la Thames, près de ce qui est aujourd’hui Chatham, en Ontario, en 1813. Pour les Autochtones américains, cette défaite a mené à l’effritement de leur coalition contre les Américains dans la guerre de 1812, tandis que cette bataille fut une grande victoire pour Harrison. Elle jouera en sa faveur lors de son élection comme neuvième président des États-Unis, en 1840. Il mourut en 1841, 32 jours après être entré en fonction.

Andrew Jackson, futur président des États-Unis, dirigeait les troupes américaines qui vainquirent les forces des Autochtones américains à la bataille de Horseshoe Bend, en 1814, et les Britanniques à la bataille de la Nouvelle-Orléans, en 1815.

Francis Scott Key, un avocat de Baltimore, fut témoin du bombardement de Fort McHenry depuis le pont d’un bateau britannique, dans la nuit du 13 au 14 septembre 1814. Le lendemain matin, regardant de l’autre côté du port, il vit, comme il l’expliquait plus tard à son beau-frère, que le drapeau était encore là. Profondément ému, il écrivit un poème intitulé « Defence of Fort McHenry » (La défense de Fort McHenry). Mis en musique et présenté pour la première fois à la taverne Captain McCauley, à Baltimore, en octobre 1814, le poème est rapidement devenu une chanson patriotique populaire, le « Star-Spangled Banner ».