De 1946 à 1970, la Marine canadienne disposa de trois porte-avions pour accomplir sa mission anti-sous-marine et assurer la protection des navires contre les avions ennemis. Les porte-avions avaient besoin, pour leur équipage, d'un équipement, de procédures et d'un entraînement spécialisés.
Cette photo, prise depuis un avion atterrissant à bord du NCSM Bonaventure, montre le pont d'envol oblique du porte-avions, délimité en jaune.
Ces ponts d'envol, construits de biais par rapport à l'axe longitudinal du navire, furent une importante innovation d'après-guerre. Ils permettaient à des avions à hautes performances de manoeuvrer de façon plus sécuritaire et plus aisée depuis des porte-avions. Les appareils se posant sur un pont d'envol oblique ne risquaient pas d'en heurter d'autres, garés plus en avant. Le pont oblique laissait aussi la place voulue aux appareils pour accélérer et reprendre leur envol si quelque chose n'allait pas pendant l'atterrissage.
Collection d'archives George-Metcalf
MCG 19860241-001_7a