Les forces alliées, dont la Marine royale du Canada (MRC), et celles de l'Axe s'affrontèrent dans la bataille de l'Atlantique, qui se déroula sur un vaste, et souvent dangereux, théâtre de guerre océanique. Des ports et des bases, tel Halifax, étaient primordiaux pour les navires. C'est à terre que les commandants planifiaient et coordonnaient les mouvements des convois et des forces anti-sous-marines.
La puissance aérienne basée à terre, fournie par des appareils comme ces Liberator du Commandement aérien de l'Est de l'Aviation royale du Canada, que l'on voit ici, joua un rôle capital dans le combat des Alliés contre les sous-marins allemands.
Les avions pouvaient attaquer les sous-marins, les endommager ou les détruire. La simple présence d'un avion pouvait inciter un sous-marin à plonger, ce qui limitait sa mobilité et sa capacité à intercepter des navires alliés. Les appareils modifiés en avions à très grand rayon d'action, comme ces Liberator, pouvaient opérer au coeur de l'Atlantique où, au milieu de 1943, ils jouèrent un rôle important dans la mise en échec des sous-marins allemands attaquant en groupes baptisés « meutes de loups ».
Collection d'archives George-Metcalf
MCG 20030014-048