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Avec l’aimable autorisation de University of Victoria – Canadian Great War Project
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MCG 19920166-1472
MCG 19920166-1472

Soldat

Allonby, James Henry

Unité

16e bataillon d'infanterie canadien (Canadian Scottish)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

700069

naissance

1886/08/01

Blawith, Lancashire, Royaume-Uni, Angleterre

mort

1968/08/17

Winnipeg, Manitoba, Canada

la tombe

Chapel Lawn Memorial Gardens, Winnipeg

le sexe

Homme

James Henry Allonby est né le 1er août 1886 à Blawith, dans le Lancashire, au Royaume-Uni, et émigre au Canada en 1911. Quand il s’est enrôlé dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC), il était marié avec Elizabeth Allonby, également d’Angleterre, et avait deux jeunes enfants. Il était agriculteur, donnant son adresse comme étant Ericksdale, au Manitoba, et s’enrôla à Winnipeg le 6 décembre 1915 avec le 101e bataillon d'infanterie canadien (Winnipeg Rifles).

Il part pour l’Angleterre le 28 juin 1916 à bord du SS Olympic et à son arrivée, le 6 juillet, il est affecté au 17e bataillon d'infanterie canadien (Nova Scotia Highlanders) pour son entrainement peu après. À la fin de son entraînement au combat, il est envoyé en France, le 28 août 1916, pour rejoindre son unité de combat, le 16e bataillon d'infanterie canadien (Canadian Scottish). Il est hospitalisé au mois de septembre pour un accès de rougeole. Le Corps d’armée canadien est engagé pour la première fois en tant qu’unité de soutien à l’Armée de réserve britannique lors de la phase de Courcelette de la bataille de la Somme, le 15 septembre 1916. A la fin de cette journée, ils avaient largement atteint leurs objectifs dans une opération qui vit la première utilisation des chars d’assaut. La plupart des combats canadiens impliquaient les 2e et 3e divisions canadiennes, mais le 5 octobre, le 16e Bataillon (faisant partie de la 1re Division canadienne) avait été déplacé à Albert, juste à l’ouest des lignes de départ britanniques pour la bataille de la Somme. Le lendemain, les officiers du bataillon effectuent une reconnaissance des tranchées dans la zone de Courcelette, récemment capturée, en vue d’autres opérations offensives. Le matin du 8 octobre, le 16e Battaillon en liaison avec les 13e et 3e Bataillons attaquent dans la zone au nord-est de Courcelette et atteignent leurs objectifs plus tard dans la journée. L’attaque semble avoir été coûteuse, car le journal du bataillon indique que tous leurs officiers sauf deux ont été tués ou blessés. Plus tard dans la journée, les Allemands contre-attaquent et alors que le 16e tient ses positions, ses deux flancs sont exposés, et il est contraint de se retirer. Ils sont relevés par le 1er Bataillon le 9 octobre et retournent à Albert.

Le soldat Allonby est reçu à l’hôpital du 3e échelon du Corps expéditionnaire britannique le 13 octobre avec une blessure par balle à l’abdomen. De là, il est renvoyé en Angleterre pour d’autres traitements. Il se rétablit en grande partie et est libéré du Canadian Casualty Assembly Centre en mai 1917 pour assumer des fonctions au Royaume-Uni. Sa catégorie médicale a finalement été classée B.1, ce qui signifie qu’il était apte à remplir des fonctions dans les zones arrière d’un champ de bataille. Il retourne donc en France à l’automne 1917 et, le 17 novembre, il est affecté au 4e Bataillon de travailleurs canadiens (rebaptisé par la suite le 2e Bataillon d’infanterie canadienne). En février 1918, on lui accorde sa première bande de bonne conduite (datée du 2e anniversaire de son enrôlement dans l’armée sans dossier de conduite) qui lui donne droit à une augmentation salariale de 10 cents par jour. Il obtient également trois semaines de congé ce mois-là, ce qui est relativement rare chez les soldats. En janvier 1919, de retour au Royaume-Uni pour se préparer à sa démobilisation, il est atteint d’une grippe apparemment légère. Le 24 mars, il part pour le Canada où il est démobilisé le 9 avril 1919.

Il retourne à Winnipeg et, en 1921, il habite au 610, rue Banning avec sa femme, ses deux enfants et un neveu de six ans. À cette époque, il avait trouvé un nouvel emploi comme mécanicien de locomotive. Il est décédé en 1968 et est inhumé au Chapel Lawn Memorial Gardens à Winnipeg.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire