Unité
Hôpital général canadien No 10
Branche
Service de santé de l'armée canadienne
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
2
naissance
1890/04/05
Buctouche, Nouveau Brunswick, Canada
mort
1968/06/29
Ottawa, Ontario, Canada
la tombe
cimetière Notre-Dame, Ottawa
le sexe
Homme
Edmond Henry Berthe est né le 8 février 1890 à Buctouche, au Nouveau-Brunswick, d’Henry Berthe, un agriculteur, et de sa femme Mary (née Allain). En 1911, sa famille se composait de six enfants, pour la plupart adultes, vivant toujours dans le comté de Kent (N.-B.) avec leurs parents. Edmond étudie au Collège St Anne, à Digby et passe ensuite un an au Collège de Fredericton. Il réussit ses examens du concours du Service civil en mai 1918. À cette époque, il entre également dans la milice canadienne et sert pendant 5 ans dans le 73e Régiment (Northumberland) d’infanterie canadienne.
Le 8 février 1915, lorsqu’il présente son attestation au Corps expéditionnaire canadien (CEC), il travaille comme fonctionnaire au bureau du secrétaire d’État. Il est affecté au Corps médical militaire canadien. Il part pour le Royaume-Uni le 23 mars 1915 et, au mois d’avril, il est affecté auprès du Directeur des services médicaux à Londres. Gravissant rapidement les échelons, il est promu sergent en mai, sergent d’état-major en juin et sergent chef de quartier en septembre de la même année. Au mois d’août 1916, il est nommé sergent-major et adjudant-major par intérim et envoyé à Shorncliffe. Le 26 octobre 1916, il est recommandé au secrétaire d’État à la Guerre pour ses services à l’appui de l’effort de guerre. Le 14 mars 1917, il est nommé sergent-major régimentaire à l’hôpital militaire de Kitchener, à Brighton. Il s’agissait d’un hôpital général du Royaume-Uni destiné à soigner les soldats canadiens. C’est devenu l’Hôpital général no 10 en automne 1917, date à laquelle Berthe retourne à Shorncliffe. En 1918, il est présent dans les rangs du Canadian Garrison Regiment à Shorncliffe. Il fut envoyé à l’Hôpital de soins convalescents d’Epsom, probablement comme patient, en octobre 1917, ce qui laisse supposer qu’il souffrait de certains problèmes médicaux. Le 26 avril 1918. Il est rapatrié au Canada à bord du S.S. Mauritania, apparemment par suite des recommandations d’une commission d’examen médical et, le 1er octobre 1918, il est libéré à Kingston pour inaptitude médicale.
Il avait donné une adresse sur la rue Gloucester à Ottawa au moment de sa libération, mais sa carte de médailles et son dossier de paye d’après-guerre indiquent qu’un quartier de Regina pour anciens combattants a servi d’adresse de ré-expédition en 1919. Le 5 novembre 1924, il épouse Nora Eileen Judge, à Fredericton, et retourne à Ottawa. En 1938, il habite sur la rue Lyon, indiquant qu’il exerce la profession de fonctionnaire et, en 1963, il vit sur Abbey Road, à Ottawa, à titre de comptable. En 1968, il est retraité et meurt à Ottawa le 29 juin de la même année. Il est enterré à Ottawa, au cimetière Notre-Dame.