Unité
38e bataillon d'infanterie canadien (Ottawa)
Branche
Infanterie
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
410450
naissance
1896/05/20
Cambridgeshire, Royaume-Uni, Angleterre
mort
1964/08/21
Cornwall, Ontario, Canada
la tombe
ce Union Cemetery, Stormont, Ontario
le sexe
Homme
Ernest Joseph Bedford est né à Wittlesey, dans le Cambridgeshire, au Royaume-Uni, le 20 mai 1896. Il émigre au Canada en 1912 avec ses parents Joseph et Elizabeth Bedford. Ils s’installent dans la région de Cornwall, en Ontario, où le père et le fils trouvent tous deux un emploi comme ouvriers d’usine dans le secteur des pâtes et papiers. Ernest Bedford présente son attestation au Corps expéditionnaire canadien (CEC) à Cornwall le 8 janvier 1915 et est affecté au 38e bataillon d'infanterie canadien (Ottawa) d’infanterie canadienne qui se forme à Ottawa à cette époque.
Après un entraînement initial dans la région d’Ottawa, le Bataillon est envoyé aux Bermudes à la fin de juillet 1915 pour y relever la garnison britannique. Au cours de son séjour aux Bermudes, l’unité est reconnue pour avoir atteint un haut niveau de préparation. Le 38e quitte les Bermudes le 31 mai 1916 et arrive au Royaume-Uni deux semaines plus tard. Ils se rendent au camp Borden et sont affectés à la 4e Division canadienne. La Division est ensuite envoyée en France le 14 août et, le 17 août, elle est sous le feu de l’ennemi à Poperinghe, en Belgique. À la fin du mois de septembre, l’unité marche vers le sud pour rejoindre les opérations canadiennes dans les dernières étapes de la bataille de la Somme. Le 18 novembre, le 38e attaque les positions de la tranchée Desire et de Grandcourt de l’armée allemande et parvient à atteindre ses objectifs. Au cours de cette attaque, Bedford remarque qu’un officier de son unité, menant une attaque à partir du secteur de la tranchée Desire, est grièvement blessé et le ramène sous le feu de l’ennemi.
À partir de ce moment, le 38e Bataillon est au cœur d’une grande partie des combats, y compris une attaque visant un objectif situé au-dessus de la crête de Vimy, en avril 1917. Bedford est promu au rang de caporal à la suite de cette action. Le 38e Bataillon poursuit ses opérations dans la région de Lens, participant à des combats intenses autour de La Coulotte et d’Avion et subissant quelque 250 pertes le 17 juin 1917. L’une de ces victimes fut le caporal Bedford, qui est blessé par balle au cou et évacué vers le 23e poste d’évacuation des blessés. Il reprend ses fonctions le 7 août 1917. L’unité retourne dans la région d’Ypres où elle participe à la bataille de Passchendaele et, au printemps 1918, elle se retrouve dans la ligne d’Avion, près de la colline 70, renforçant des éléments de l’armée britannique durement sollicités lors de la bataille du Kaiser. À ce moment-là Bedford est promu de nouveau au rang de sergent suppléant et, le 11 mai 1918, il est renvoyé au Royaume-Uni pour y suivre une formation pour se préparer à son entrée en fonction. Il obtient son brevet d’officier le 11 août 1918 et est affecté à la 6e Division réservée en Angleterre. C’est vers cette époque que le lieutenant Bedford fut hospitalisé pour cause de maladie. Une commission médicale le juge alors apte au service de garnison seulement. Son traitement va durer jusqu’en 1919 et il ne se rend au Canada que le 8 août de la même année. Il est libéré le 28 août à Ottawa.
Bedford retourne chez ses parents à Moulinette, en Ontario, et poursuit son métier d’ouvrier dans une entreprise locale de pâtes et papiers. En 1922, il épouse une collègue, Viola Buchner, qui apparemment est décédée peu après. Le 18 octobre 1926, il épouse la sœur de sa femme, Lillian Buchner. En 1949, le couple habitait à Mille Roches, en Ontario, et travaillait toujours à l’usine locale. Bedford est décédé le 21 août 1964 et est enterré avec sa femme au St Lawrence Union Cemetery à Stormont, en Ontario.