Unité
Hôpital général canadien No 2
Branche
Service de santé de l'armée canadienne
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
naissance
1884/01/29
Eardley, Québec, Canada
mort
1960/03/15
Vancouver, Colombie-Britannique, Canada
la tombe
le sexe
Femme
Annie Bradley, fille de John et d’Elizabeth Bradley, est née le 29 janvier 1894 à Eardley, au Québec. Son père était forgeron et, selon le recensement de 1891, Annie était la troisième d’une famille de cinq enfants (un sixième s’est ajouté l’année suivante). Il y a peu d’information sur son jeune âge. Elle reçoit une formation d’infirmière et, du moins au début de la guerre, elle travaille dans un hôpital militaire au Québec.
Le 12 mai 1915, à l’âge de 37 ans, Annie se rend au Royaume-Uni pour s’enrôler dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC) à Londres, en se déclarantinfirmière professionnelle. Plus tard dans le courant du même mois, elle prend ses fonctions au sein du Corps médical de l’armée canadienne au Royaume-Uni à l’hôpital Moore Barracks, à Shorncliffe. En février 1916, elle se rend en France et passe la majeure partie de la guerre à l’Hôpital général canadien no 2, au Tréport. Cette unité reçoit des patients stabilisés provenant des hôpitaux de campagne et les renvoie à leur unité ou au Royaume-Uni pour convalescence dans les hôpitaux militaires fixes canadiens. Annie reste en France, sauf pour un court épisode de grippe en 1916, et revient au Royaume-Uni en septembre 1918. Ensuite, elle est envoyée à l’Hôpital spécial canadien à Lenham, qui s’occupait en grande partie des patients atteints de tuberculose. À la fin de l’année, elle est affectée au transport, pour s’occuper de blessés à bord du navire qui la ramène au Canada. À son arrivée à la fin de 1918, elle est envoyée à l’Hôpital militaire du Manitoba de Tuxedo Park, à Winnipeg. Cet établissement a été mis sur pied à l’emplacement de l’Hôpital général de Winnipeg et a été agrandi afin de s’occuper des soldats souffrant de « traumatismes dus aux bombardements ». Peu de temps après son arrivée à Winnipeg, l’infirmière Bradley se voit décerner la Croix-Rouge royale, 2e classe (London Gazette 31092) pour son service en temps de guerre, un fait fièrement mentionné dans le Manitoba Free Press de l’époque. Elle termine son service à l’Hôpital militaire du Manitoba et est libérée de ses fonctions le 12 avril 1920, à Winnipeg.
Il y a peu d’information sur sa carrière et sa vie ultérieures. En 1945, elle avait pris sa retraite et vivait à Vancouver. De toute évidence, elle aimait voyager puisque son nom apparaît dans les manifestes de passagers des premiers voyages en avion faits à San Francisco et à Honolulu dans les années 1950. Elle est décédée le 15 mars 1960 , dans sa maison de West Vancouver, et repose dans un cimetière de cette localité.