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MCG 19920166-1493
MCG 19920166-1493

Soldat

Brisebois, Janvier

Unité

22e bataillon d'infanterie canadien (French Canadian)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

61548

naissance

1886/01/31

Saint-Jérôme, Québec, Canada

mort

la tombe

le sexe

Homme

Janvier Brisebois est né le 31 janvier 1885 à Saint-Jérôme, Québec. Au moment de son attestation, Janvier travaillait comme peintre à Saint-Jérôme.

Il s’est joint au Corps expéditionnaire canadien (CEC) le 26 octobre 1914 et a immédiatement été affecté au 22e bataillon d'infanterie canadien (French Canadian). Il a navigué avec le déploiement initial de cette unité à bord du SS Saxonia en octobre 1915. Après une formation complémentaire au Royaume-Uni, l’unité a quitté Folkstone pour la France et est arrivée à Boulogne le 19 septembre 1915. Le 22e bataillon a été intégré à la 5e Brigade d’infanterie canadienne de la 2e Division canadienne. En mai 1916, il a été déployé dans le saillant d’Ypres. L’unité alternait entre des tranchées situées à Saint-Éloi, en Belgique, où la 2e Armée britannique avait été engagée dans la bataille des cratères de Saint-Éloi. Le Corps canadien soulagea les Britanniques vers la fin de l’action en assumant des positions affaiblies. L’action était en grande partie terminée le 19 avril et à la fin du mois, et le 22e bataillon s’est déplacé de Dickebusch vers les tranchées de Saint-Éloi. Certains sont décédés pendant le déplacement et il est probable que le soldat Brisebois ait été blessé par balle à ce moment. Il était l’une des quelque 1 400 victimes de la 2e Division à cette époque. La blessure ne semblait pas grave et il est retourné au travail quelques semaines plus tard. Il était donc disponible pour l’action au mont Sorrel en juin 1916 dans le même saillant d’Ypres. L’action consistait en un assaut allemand et une contre-offensive britannique impliquant leurs 4e et 2e armées, y compris le 22e bataillon canadien. La bataille a eu lieu entre le 2 et le 13 juin 1916 et s’est soldée par un retour en force aux positions initialement occupées. Le Corps canadien subit plus de 8 000 pertes, dont le soldat Brisebois, blessé par balle au bras. Lorsque l’infection s’est déclarée, il a été renvoyé au Royaume-Uni pour se rétablir. Après sa convalescence, il a participé à un entraînement à l’école du mortier de tranchée et a été renvoyé en France en février 1917 où il a reçu d’autres d’instructions. Cependant, en avril de la même année, on lui a diagnostiqué une myalgie au dos et aux membres et on l’a renvoyé au Royaume-Uni. C’est là qu’il a passé le reste de la guerre au Canadian Convalescent Depot ou dans le 10e bataillon de réserve et la 2e force de réserve de Québec. Le 7 décembre 1918, il a commencé à naviguer vers le Canada et a été démobilisé le 25 janvier 1919 à Montréal.

Sa première adresse de retraite connue était Saint-Jérôme, mais il l’a rapidement changée pour la rue Saint-Vallier à Montréal. Il y a peu de traces de sa vie ultérieure, mais on sait qu’il a épousé Angelina Brisebois à Montréal le 9 juin 1920. Selon la liste des électeurs de 1957, il travaillait toujours comme peintre et vivait avec Angelina à Saint-Denis, au Québec. Il ne semble y avoir aucun avis public de son décès ou de son enterrement.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire