Unité
25e bataillon d'infanterie canadien (Nova Scotia Rifles)
Branche
Infanterie
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
448070
naissance
1883/09/26
Édimbourg, Écosse
mort
1916/09/29
Somme, France
la tombe
Mémorial de Vimy, le monument national du Canada érigé sur la crête de Vimy, France
le sexe
Homme
George Desmond est né à Édimbourg, en Écosse, le 26 septembre 1883.
Desmond se dit pompier lorsqu’il s’engage dans le 57e bataillon d'infanterie canadien (Canadien-Français) à Montréal, au Québec, le 9 juin 1915. Il part pour l’Angleterre à bord du SS Corsican et arrive à destination le 30 juillet 1915. Le lendemain, il est transféré au 23e bataillon de réserve, basé à Shorncliffe, dans le Kent. Ce dernier permet de rassembler des hommes qui seront envoyés en renfort aux unités qui sont déjà en campagne.
Le 10 septembre 1915, Desmond est transféré au 25e bataillon d'infanterie canadien (Nova Scotia Rifles). Cinq jours plus tard, il est envoyé en France.
Le 29 septembre 1916, Desmond est tué au combat dans la Somme après que son unité a relevé le 14e bataillon d'infanterie canadien sur les premières lignes devant la tranchée Kenora. Son corps n’a pas été récupéré. Le 14e bataillon a été durement frappé par de lourds bombardements et des tirs de mitrailleuse quand il a essayé, en vain, de prendre la tranchée. Le journal de guerre du 25e bataillon indique que lui aussi a subi « un bombardement très sévère » lorsqu’il a pris la relève sur la ligne.
Desmond a été un bon combattant. Le 8 décembre 1916, il a reçu à titre posthume la Médaille militaire pour la bravoure dont il a fait preuve en campagne.
George Desmond est commémoré sur le Mémorial de Vimy, le monument national du Canada érigé sur la crête de Vimy, en France.
Médaille militaire
« Pour avoir fait preuve d’une bravoure et d’une initiative exceptionnelles. Après la prise du village [Courcelette], il a été renvoyé avec des prisonniers, parcourant une distance d’environ 3 000 verges sous un feu nourri. Il a remis ces prisonniers sains et saufs aux responsables de l’enclos des prisonniers de guerre, et s’est porté volontaire pour guider les autres parties qui devaient retourner à notre ligne de front. Bien qu’il ait été très épuisé, il a rempli cette tâche. Il a dû guider des prisonniers à au moins deux autres occasions, et chaque fois il s’est immédiatement porté volontaire pour servir de guide jusqu’à la ligne de front. »
– Canada, Military Honours and Awards Citation Cards, 1900–1916