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MCG 20110006-004.3
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
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Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
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MCG 19920166-2823
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Soldat

Bell, Campbell John Bain

Unité

29e bataillon d'infanterie canadien (Vancouver)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

75566

naissance

1883/11/23

Prince Albert, Saskatchewan, Canada

mort

1944/09/16

Vancouver, Colombie britannique, Canada

la tombe

le sexe

Homme

Campbell John Bain Bell est né à Prince Albert, en Saskatchewan, le 23 novembre 1883. Sa famille déménage aux États-Unis et, en 1900, M. W. Bell et son épouse Margaret vivent à Jasper, au Missouri, avec leur fille Elizabeth et leurs deux fils, dont Campbell. Au début de la guerre, Campbell travaillait comme directeur d’une Compagnie de fiducie.

Bell s’enrôle à Vancouver le 13 novembre 1914, indiquant sa sœur, Elizabeth, de Moorhead, au Minnesota, comme plus proche parent. Il est immédiatement muté au 29e bataillon d'infanterie canadien (Vancouver), connu sous le nom de Tobin’s Tigers, et envoyé au Royaume-Uni à bord du SS Missambie le 20 mai 1915. Le Bataillon arrive en France le 15 septembre 1915 et se joint à la 6e Brigade d’infanterie de la 2e Division canadienne. En avril 1916, la Division se trouve dans la région d’Ypres, en Flandre, où elle est impliquée dans la bataille des cratères de Saint-Élois. Les victimes dans la brigade furent nombreuses – parmi elles le Sdt Bell, enterré par un éclatement d’obus. Il fut déterré et fait prisonnier par les troupes allemandes en marche.

Le soldat Bell fut emprisonné dans un camp de prisonniers de guerre à Glessen, en Hesse, en Allemagne, et affecté au travail manuel. Un jour, il se blesse à la main en travaillant dans une ferme et, apparemment, après une tentative d’évasion, il est gravement battu. La nourriture était maigre, ce qui a fait perdre 40 livres au soldat Bell au cours de son emprisonnement. Il commence alors à souffrir de problèmes cardiaques et, en décembre 1917, il est transféré en Suisse dans le cadre d’un programme organisé entre les belligérants pour que les prisonniers de guerre malades puissent y être enterrés si la nation qui les détient est incapable de s’occuper d’eux. Bell fut hospitalisé au Château d’Orx, puis rapatrié au Royaume-Uni au mois de mars 1918. Là, il fut admis à l’hôpital King George pour y être traité pour un souffle cardiaque, une tachycardie et une dyspnée ainsi que pour une neurasthénie (traumatisme dû au bombardement). Il fut par la suite transféré à l’Hôpital général de l’Ontario à Shorncliffe, au Royaume-Uni, puis rapatrié au Canada le 24 septembre 1918 à bord du HMT Tunesian. En octobre, il est porté à l’effectif du District Depot à Victoria, où il est resté à l’hôpital. Il est finalement démobilisé le 2 avril 1919, donnant comme adresse le Royal Columbia Hospital de New Westminster.

Ses dossiers d’après-guerre sont rares, mais le 17 octobre 1924, il épouse Jessie Moore à Alert Bay, en Colombie-Britannique. En 1935, le couple habite sur la rue Manitoba à New Westminster, en Colombie-Britannique, où Bell travaille comme gestionnaire. Bell a travaillé auprès du gouvernement sur l’examen du traitement des prisonniers de guerre et a été actif dans la filiale de New Westminster de la Légion canadienne. Il a également insisté pour que le gouvernement soit prêt à appuyer les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale qui reviennent au pays. Son état de santé s’est détérioré et il a quitté la Légion en 1943. Il est décédé à Vancouver le 16 septembre 1944.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire