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De Wolf, J.H. Our Heroes in The Great World War. Ottawa: The Patriotic Publishing Co., 1919
De Wolf, J.H. Our Heroes in The Great World War. Ottawa: The Patriotic Publishing Co., 1919
Avec l’aimable autorisation de Veterans Affairs Canada
Avec l’aimable autorisation de Veterans Affairs Canada
MCG 19920166-2207
MCG 19920166-2207

Lieutenant

Campbell, Norman Gordon

Unité

10e brigade

Branche

Artillerie canadienne de campagne

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

40387

naissance

1892/02/10

Ottawa, Ontario, Canada

mort

1917/11/10

Passendale, Belgique

la tombe

nouveau cimetière militaire de Vlamertinghe, Belgique

le sexe

Homme

Norman Gordon Campbell est né à Ottawa, en Ontario, le 10 février 1892. Il est le huitième enfant de William J. et Sarah Campbell. Son père est chaudiériste et ancien membre du conseil municipal d’Ottawa.

Campbell est étudiant lorsqu’il s’engage dans la 2e batterie de l’artillerie de campagne du Canada (ACC) au camp de Valcartier, au Québec, le 22 septembre 1914. Le 3 octobre 1914, il part pour l’Angleterre comme membre du premier contingent du Corps expéditionnaire canadien. Après quatre mois d’entraînement dans la plaine de Salisbury, le contingent est envoyé en France en février 1915.

Campbell est présent à la seconde bataille d’Ypres (22–25 avril 1915) et à d’autres batailles du début de la guerre auxquelles participe la 1re brigade de l’ACC (la grande unité à laquelle appartient sa batterie), mais on ignore tout de ses expériences pendant ces engagements. Le 10 février 1916, il est promu au grade de bombardier (dans une unité d’artillerie, grade équivalent à celui de caporal dans l’infanterie).

Deux mois après cette promotion, Campbell est envoyé au camp de Shorncliffe, dans le Kent, en Angleterre, car on l’a recommandé pour une commission de lieutenant. Il reçoit cette dernière le 24 avril 1916 et poursuit sa formation d’officier avec la brigade de réserve de l’ACC à Shorncliffe jusqu’à ce qu’on le transfère à la 41e batterie de l’ACC au camp Bramshott, complexe militaire canadien dans le Hampshire, le 4 juillet 1916. La 41e batterie fait partie de la 8e brigade de l’ACC, elle-même intégrée à l'artillerie de la 3e division. Onze jours plus tard, Campbell et son unité sont envoyés en France pour le service actif.

Le séjour de Campbell en France sera de courte durée. Le 29 juillet 1916, servant près d’Ypres, il est blessé à la tête. On croit que sa blessure est grave et on craint qu’un fragment d’obus ait pénétré dans son crâne. Par conséquent, après être soigné et stabilisé à l’Hôpital général no 14, Campbell est envoyé en Angleterre pour recevoir d’autres soins. Les radiographies prises au 2e Hôpital général de Londres, à Chelsea, ne montrent aucune trace de métal dans le crâne ni de fracture ou d’hémorragie. Campbell sort de l’hôpital le 17 août 1916.

Bien que les craintes concernant la gravité de sa blessure s’avèrent infondées, cette expérience secoue Campbell. À sa sortie de l’hôpital, il bénéficie de trois mois de congé de maladie au Canada afin de se remettre de sa blessure et du « stress d’un long service en France ».

Campbell retourne en Angleterre en novembre 1916 et rejoint sont unité en France à la fin de janvier 1917. Là, il passe par différentes unités d’artillerie – participant à la bataille de la crête de Vimy – avant d’être envoyé à l’école d’artillerie de la 1re Armée au début de juillet 1917. Ayant réussi son cours, il retrouve son unité – qui est alors la 10e brigade de l’ACC – à temps pour participer à la bataille de la cote 70 (du 15 au 25 août 1917).

Campbell meurt sous les tirs d’obus ennemis l’après-midi du 10 novembre 1917, pendant la bataille de Passchendaele. Il dirigeait alors le tir de sa batterie d’artillerie face à une contre-attaque allemande.

Norman Gordon Campbell est enterré dans le nouveau cimetière militaire de Vlamertinghe, en Belgique.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire