Skip to main content
MCG 19740244-003
Collection d'archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19740244-003 Collection d'archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19710261-0638
Collection d'art militaire Beaverbrook Musée canadien de la guerre
MCG 19710261-0638 Collection d'art militaire Beaverbrook Musée canadien de la guerre

Sergent

Hobson, Frederick

Unité

20e bataillon d'infanterie canadien (Central Ontario)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

57113

naissance

1873/09/23

London, Royaume-Uni, Angleterre

mort

1917/08/18

France

la tombe

Mémorial de Vimy, France

le sexe

Homme

Le sergent Frederick John Hobson est né à St. Pancras, un quartier de Londres, le 23 septembre 1873. Il était l’aîné des trois enfants de John Philip et Sarah (Wallace) Hobson. Il a servi dans le 2e bataillon du régiment de Wiltshire de l’armée britannique pendant la deuxième guerre des Boers (de 1899 à 1902), où il a obtenu le grade de caporal. Il a immigré au Canada en 1904 avec sa conjointe de fait Louisa Alice Esther Moses et s’est installé à Galt, en Ontario (qui fait aujourd’hui partie de la ville de Cambridge). Le couple a par la suite eu cinq enfants – quatre fils et une fille – entre 1905 et 1915. Au début de la Première Guerre mondiale, le sergent Hobson était membre actif de la milice canadienne, servant dans le 39e régiment des Norfolk Rifles.

Alors qu’il était commerçant, il s’est engagé dans le 20e bataillon d’infanterie canadien à Toronto, en Ontario, le 10 novembre 1914. Après son instruction initiale au Canada, lui et son unité ont quitté le port de Montréal à bord du SS Megantic le 15 mai 1915, arrivant en Angleterre le 24 mai. Pendant son entraînement au Canada, il a été nommé au grade de sergent le 1er janvier 1915, grade qui a été confirmé en Angleterre le 1er juillet. Il est arrivé avec son unité à Boulogne, en France, le 14 septembre 1915. Un peu plus d’un an plus tard, il a été blessé à la hanche droite par un éclat d’obus le 16 septembre 1916. Admis à l’Ambulance de campagne canadienne no 4, il a rejoint le 20e bataillon trois jours plus tard. Du 16 octobre au 4 décembre 1916, le sergent Hobson a été aux ordres de la 255e Compagnie de tunneliers. Il a ensuite été aux ordres d’une compagnie de réserve et de la 2e compagnie divisionnaire d’instruction entre décembre 1916 et juin 1917, avant de finir par rejoindre son unité le 24 juillet 1917.

Le 18 août 1917, le sergent Hobson servait dans le 20e bataillon, qui participait à la bataille de la cote 70 près de Lens, en France. Après qu’une contre-attaque allemande contre les forces canadiennes ait enterré une mitrailleuse légère Lewis et tué tous les membres de l’équipe de pièce, sauf un, le sergent Hobson s’est précipité pour déterrer la mitrailleuse et la remettre en état de marche. Lorsque la mitrailleuse s’est ensuite enrayée, il s’est précipité pour affronter seul les Allemands qui avançaient. Il les a maintenus à distance jusqu’à ce qu’il soit tué par un coup de fusil, mais il avait laissé suffisamment de temps pour que la mitrailleuse recommence à tirer et que les renforts arrivent et fassent échouer la contre-attaque. Son corps n’a jamais été retrouvé. Son nom est gravé sur le monument commémoratif de Vimy, en France, et apparait à la page 257 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale.

Le sergent Hobson a reçu la Croix de Victoria à titre posthume pour ses actions lors de la bataille du mont 70. Aa Croix de Victoria a été remise à sa sœur Florence Hobson par le gouverneur général, le duc de Devonshire, lors d’une visite à Toronto en mai 1918. Au total, six hommes ont reçu la Croix de Victoria pour leurs actions lors de la bataille de la colline 70 : trois ont été décernées à titre posthume (le sergent Hobson, le soldat Harry W. Brown et le major intérimaire Okill Massey Learmonth) et trois ont été décernées à des hommes qui avaient survécu à la guerre (le lieutenant Robert Hill Hanna, le caporal Filip Konowal et le soldat Michael O’Rourke).

Croix de Victoria

« Lors d’une violente contre-attaque allemande, une mitrailleuse Lewis, située dans une tranchée de communication conduisant aux lignes ennemies, fut enterrée par un obus et tout le détachement de la mitrailleuse, à l’exception d’un homme, fut tué. Saisissant l’importance de ce poste avancé, le sergent Hobson, même s’il n’était pas un artilleur, sortit de la tranchée, déterra la mitrailleuse et l’actionna contre l’ennemi qui avançait aussi bien dans la tranchée qu’à découvert. La mitrailleuse s’étant enrayée, le sergent Hobson laissa l’artilleur survivant régler le problème et, se ruant sur l’ennemi tout seul, avec sa baïonnette et la crosse de son fusil, parvint à retenir son avance jusqu’à ce qu’il soit tué d’une balle de fusil. Entre-temps, la mitrailleuse avait été remise en marche. L’arrivée de renforts, peu de temps après, permit de repousser l’ennemi. Grâce au courage et à l’attachement au devoir de ce sous-officier, l’artilleur eut le temps de remettre en marche sa mitrailleuse, ce qui permit à nos troupes de se tirer d’un fort mauvais pas. »

— London Gazette, le 16 octobre 1917, supplément 30338

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire