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MCG 19920166-2071
MCG 19920166-2071

Soldat

Bérubé, Joseph Edvas Adolphe

Unité

259e bataillon d'infanterie canadien

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire sibérien

Numéro de service

3091517

naissance

1899/10/02

Montréal, Québec, Canada

mort

la tombe

le sexe

Homme

Joseph Edvas Adolphe Bérubé est né le 2 octobre 1899 à Montréal de Joseph et de Clémentine Bérubé. Son père était épicier-vendeur. On sait peu de choses de sa famille ou de son enfance, mais au moment de son attestation, il indiquait son métier comme ouvrier.

Il présente son attestation au Corps expéditionnaire canadien de Sibérie à Montréal, le 6 juin 1919. Il entre au 1st Depot Battalion, 1er Régiment du Québec, mais est envoyé en Colombie-Britannique et affecté au 259e Bataillon de fusiliers canadiens. Celui-ci faisait partie du Corps expéditionnaire sibérien qui avait été mis sur pied en novembre 1918 dans le cadre du 16e groupe de brigades canadiennes, qui devait être envoyé en Russie pour protéger les lignes de communication et d’approvisionnement pendant la Révolution. Le 259e part de Vancouver le 26 décembre 1918 à bord du SS Protesilaus et arrive à Vladivostok le 15 janvier 1919. Le camp canadien s’établit près de la baie de Gornostai. Le contingent canadien composé de 4 200 membres n’a jamais été autorisé à quitter la région et à participer à des missions de combat. Ils passaient leur temps à faire du sport, du théâtre, du tourisme et, bien sûr, à s’entraîner. La fièvre révolutionnaire faisait rage dans la région, de nombreux habitants locaux soutenant les bolcheviks. La ville a aussi été frappée d’une épidémie de typhoïde qui a limité les contacts avec la population locale. Bérubé a été hospitalisé pendant son déploiement, bien que les symptômes n’aient pas été graves. Le Corps expéditionnaire canadien sibérien est rapatrié à Vancouver le 21 avril à bord du SS Monteague. Bérubé est hospitalisé à Montréal où sa maladie finit par guérir. Il est libéré à Montréal le 6 juin 1919.

Bérubé donna son adresse de sortie comme étant The Khaki Club, à Montréal, mais il y a peu de documents fiables sur sa vie d’après-guerre. Il épouse Marcelle Renaud le 28 décembre 1935 à Montréal.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire